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17 novembre 2008

Commentaires

jaco

voilà le ps plongé dans un combat de femmes !!!
oh !!combien avait raison nos prédesseseurs de le 3eme REPUBLIQUE de ne pas donner le droit de vote aux femmes !!!

Marc Guerrien

Je rejoins le constat de Jérôme, et partage pleinement sa déception. L'important maintenant est que la motion A continue d'exister, car quel que soit le résultat du vote de demain, le parti aura besoin de ce pôle de stabilité qui, pour diverses raisons dont certaines évoquées par Jérôme, n'a pas fait le score espéré.

Notre rôle sera d'éviter que le parti n'implose. Pou cela, on ne doit pas tomber dans un "tout sauf Ségolène" qui n'amènerait rien de bon: la motion E a obtenu un résultat (29 %) qui donnera de toute façon à ce courant un rôle important. Ségolène peut nous aider à toucher certains publics, et peut-être contribuer au renouvellement, et ce serait tant mieux.

Cependant, certaines de ses propositions ont de quoi inquiéter (adhésions au rabais qui risquent de faire couler financièrement les sections, présidentiaisation du parti qui va encore accroître cette personnalisation des débats dont nous souffrons tellement depuis plusieurs années, etc.). Et la personnalité de Ségolène est tellement clivante qu'il est à craindre que, si elle l'emporte sans majorité dans les instances dirigeantes, nous n'entrions dans une crise encore plus profonde et que le parti soit proprement ingérable.

Benoit Hamon porte certes la thématique du renouvellement, et espérons qu'il apportera effectivement avec ses amis sa contribution dans ce domaine. Néanmoins, compte tenu de son positionnement politique plutôt marginal dans le parti, du score de sa motion (11 %, 7% et 6 % de moins que les motions E, A et D) et de son attitude dans le congrès, refusant de facto les compromis pour maintenir coûte que coûte sa candidature, il apparaît difficile de soutenir cette démarche.

Enfin, la coalition conduite par Martine Aubry, qui regroupe des personnalité aussi diverses que Arnaud Montebourg, Jack Lang, Laurent Fabius ou Jean-Christophe Cambadélis, manque de lisibilité politique et ne préfigure guère de renouvellement de la direction du parti. Néanmoins, la motion A n'ayant pas de candidat, elle est aujourd'hui celle qui, dans cette situation de crise, apparaît comme étant la plus à même de rassembler. Des trois en présence elle occupe la position la plus centrale dans le parti, elle est celle qui met le moins en avant sa personnalité et le plus l'intérêt du parti.

Au final aucun des trois choix en présence n'est vraiment satisfaisant. La tentation peut exister de ne pas prendre part demain à ce vote. Cependant, comme l'a dit Jérôme, lorsqu'on est des militants engagés, l'abstention est difficilement tenable. D'autant que l'on a là des candidatures qui traduisent des orientation et des conceptions du parti dont on ne peut pas dire qu'elle sont strictement les mêmes. Il y a donc un choix à faire en responsabilité, en choisissant ce que l'on estimera comme étant la moins mauvaise option, en tout cas la plus sérieuse et la plus à-même d'éviter l'explosion du parti. Vous aurez compris le mien à la lecture de ces lignes.

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