En déposant sa candidature pour le second tour de l’élection cantonale au moment même où les dirigeants de son parti – le PC - concluaient un accord départemental, qui prévoyait le soutien de tous les partis de gauche au candidat arrivé en tête dans chaque canton, a violé une règle que le PC prétendait respecter de façon intangible.
A Montreuil, nous n’avions rien demandé, pas par goût de l’affrontement, mais parce qu’il ne nous semble pas choquant de laisser la liberté de choix aux électeurs, lorsque la droite ou le FN sont absents. Nous constatons simplement là un flagrant délit d’irrespect des engagements. L’Humanité en atteste ! Le journal qui publie le 23 mars la liste des candidats communistes ou Front de gauche ne mentionne pas celui de Montreuil !
Le maintien des candidats communistes sur Montreuil et Romainville a ouvert la brèche : d’autres candidatures de gauche, socialistes et écologistes décideront, à partir de là, de se maintenir aussi.
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Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde. » (Albert Camus)
Une citation qu’affectionne Jack Ralite.
C’est exactement ce qui m’est venu en tête quand j’ai vu sur les soutiens à Pascal Beaudet, la présence de ce faux écolo que personne ne connait et de Malika Ahmed qui n’a pas hésité à retourner sa veste et à mordre la main qui la nourrissait.
Ces deux candidats mal nommés au premier tour ont permis à Pascal Beaudet d’être placé en tête avec seulement 89 voix de plus qu’Evelyne Yonnet.
Ceux qui sont à l’origine de ces deux candidatures, qui ont permis de voler la première place et qui seont dévoilés au deuxième tour en devenant soutiens, ajoutent effectivement aux malheurs de la gauche à Aubervilliers..
Rédigé par : Albert Villiers | 26 mars 2011 à 10:52