"Aujourd'hui,
une question se pose! Malgré toutes les alertes, malgré les rapports
dont ceux de hauts fonctionnaires départementaux, la situation en
termes de sécurité se dégrade dans nos quartiers populaires", écrit le
conseiller municipal de La Courneuve
dans un communiqué.
Pour
lui, la "catastrophe a été évitée de justesse" dans la nuit de samedi à
dimanche, lorsque que des policiers ont essuyé des tirs de kalachnikov,
qui n'ont pas fait de blessés. Il a rendu "hommage" aux policiers
visés, en les "assurant de son soutien dans leur activité au service
des habitants".
M.
Goldberg a estimé que "la première discrimination dont souffr(aient)
les habitants de la Seine-Saint-Denis" et ceux de sa circonscription en
particulier, c'était "de ne pas avoir droit à une vie tranquille comme
c'est le cas dans des quartiers plus favorisés".
Le
député a demandé à cet égard que "l'Etat prenne rapidement des
engagements" pour assurer cette tranquillité demandée et a annoncé
qu'il s'adresserait "dans ce sens cette semaine à l'Assemblée nationale
à la ministre de l'Intérieur".
"Il ne s'agit pas de "nettoyer" La Courneuve
comme Nicolas Sarkozy l'avait déclaré en 2005, d'ailleurs avec un
certain mépris pour la ville et ses habitants", a-t-il ajouté.
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