Vous êtes nombreux à nous interroger sur la Redevance d’Enlèvement des Ordures Ménagères (REOM) que nous avons évoquée dans la tribune du mois de février.
Il s’agit de remplacer l’actuelle Taxe (TEOM) [1] par un système qui tienne mieux compte du service rendu. Le montant d’une telle redevance est calculé en fonction de la quantité de déchets résiduels produits par chaque foyer (après tri sélectif).
Ce mode de prélèvement, plus juste, incite à réduire le poids des « ordures » pour diminuer d’autant le coût global et donc nos factures individuelles. Les dépenses de gestion en seront diminuer, l’amélioration du tri permet la valorisation des déchets (production énergétique, vente de matériaux recyclés…), de solliciter des aides et entrer dans une logique de développement durable.[2]
La Communauté d’agglomération du Grand Besançon – composée en grande partie d’habitat collectif – a été pionnière et a démontré que cette forme nouvelle de prélèvement a atteint la quasi-totalité des objectifs pressentis.
Les élus socialistes et républicains insistent sur cette possibilité de modification de la fiscalité parce qu’ils veulent explorer toutes les possibilités de retrouver un équilibre budgétaire sans recourir systématiquement à l’augmentation des impôts.
Impulser la réflexion sur de telles questions est de la responsabilité des élus à qui vous avez confié un mandat.
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[1] Le propriétaire est redevable de la TEOM qu’il répercute dans les charges. Le taux actuel est de 6,40 % (de la valeur locative). Les dépenses pour l’enlèvement et le traitement des ordures ménagères s’élevaient en 2004 à 5,8 millions d’Euros.
[2] Pour en savoir plus : AMORCE – 04 72 74 09 77
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