La municipalité a fait face aux nouvelles mesures de l’Education Nationale. Ces décisions prises dans la précipitation, l’ont été sans aucune concertation. Ni les personnels, les parents, les élus n’ont été impliqués.
Nous avons ouvert les écoles pendant les vacances pour accueillir les stages de remises à niveau qui se sont déroulés au printemps, au début et la fin des vacances d’été. Leur bilan a été jugé assez positif d’après les participants: enfants et les enseignants. Ils sont reconduits cette année.
Nous avons décidé de ne pas appliquer l’accueil minimum dans les écoles en cas de grève, les conditions étant loin d’être satisfaisantes. Ce sera l’objet d’un prochain débat de la commission municipale N° 8.
La suppression du samedi matin, suivi de la mise en place de l’aide personnalisée destiné aux élèves en difficulté de la Moyenne Section au CM2 s’est faite sans aucune réflexion sur les rythmes de l’enfant. Nous avons choisi un horaire unique pour les écoles élémentaires de 16 heures à 17h30 afin de ne pas pénaliser les familles qui auraient pu avoir jusqu’à quatre horaires différents pour récupérer leurs enfants.
L’accompagnement éducatif gratuit sera proposé aux familles après les vacances d’automne entraînant une suspension de l’étude payante là où ce ne sera plus nécessaire. Comment expliquer ce traitement inégal aux familles ? Même si on peut se réjouir provisoirement de cet accueil, combien de temps l’état garantira-t-il ce dispositif ? La capacité d’accueil sera-t-elle suffisante ?
Toutes ces mesures précipitées n’aident pas à un climat serein dans les écoles et obligent à une réorganisation des personnels.
A tout cela, s’ajoutent, en 2009, les 13500 suppressions de postes dans l’Education Nationale. 3000 de ces postes concernant les Réseaux d’Aide et de Suivi des Elèves en Difficultés. Pour une ville comme la nôtre, c’est toute une partie de l’aide nécessaire, faite par des enseignants spécialisés, qui va disparaître.
Le succès de la manifestation du 11 octobre dernier, où j’ai rencontré de nombreux concitoyens, démontre que les inquiétudes sont grandes quant au devenir de l’école.
Restons mobilisés !
Daniel Garnier Adjoint au maire (Divers gauche) Enseignement primaire, secondaire Médecine et restauration scolaires
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