Face à la crise, pas de fatalité. La crise s’est installée dans notre pays et n’épargne pas notre ville. Certes, une commune ne peut pas tout, mais elle peut agir dans le cadre de ses compétences. C’est ce que Jacques Salvator, notre maire, a demandé à chacun de ses collègues, et chacun s’y emploie, agir sans renoncement, pour plus de justice sociale et pour changer.
Même si comme dans beaucoup de villes de notre département il a été décidé une hausse de la fiscalité, notre conviction est que dans un contexte de récession notre responsabilité première doit être d’investir encore plus pour le développement d’Aubervilliers, de continuer d’être ouvert sur l’extérieur et que chaque habitant puisse y trouver sa place. Nous œuvrons pour que notre ville soit résolument tournée vers l’avenir dans le respect de toutes et de tous.
Dans le domaine de l’emploi, c’est ce que nous faisons grâce aux actions concrètes que nous menons, aux niveaux local et communautaire. C’est tout l’objet du Mois de l’emploi car les efforts, quand ils sont permanents, produisent des résultats et pallient les insuffisances d’une politique nationale de l’emploi qui peine à exister.
Cette initiative prend tout son sens dans notre politique de lutte pour l’emploi et l’insertion pour permettre à chacun de trouver ce qu’il recherche (entretien d’embauche, reprendre contacts avec les acteurs de l’emploi et des entreprises qui recrutent…) pour un retour à un emploi durable.
Aujourd’hui, des signes encourageants montrent que notre ville s’en sort plutôt bien et que ses atouts permettent de résister à la crise mieux qu’ailleurs. Des entreprises nouvelles s’installent et les constructeurs n’abandonnent pas les chantiers.
Rien n’est facile, chacun est dans une situation différente. Certains sont peu formés, connaissent des problèmes de mobilité ou de gardes d’enfants, d’autres ont juste besoin d’une première expérience, d’autres encore sont très diplômés, mais ne trouvent pas d’emploi.
Le défi qui est le nôtre, c’est de ne laisser personne, jeunes ou adultes, au bord de la route. Sachons y répondre par nos idées et nos actes.
Brahim Hedjem
Adjoint au maire en charge de l’Emploi et de l’Insertion
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