Cette colère, je la partage.
Colère contre ces suppressions de postes à répétition : moins 50 000 postes depuis 2007.
Colère contre ces coupes budgétaires récurrentes : moins 9,87% dans le budget Education Nationale depuis 2002.
Colère contre ces journées d’absences non remplacées et cette précarisation permanente du métier de professeur : plus de 1800 jours d’absences non remplacées en Seine-Saint-Denis depuis septembre 2009.
Colère contre ces violences scolaires qui explosent depuis 2007 et deviennent la seule actualité quotidienne de l’Education Nationale : depuis mars 2008, ce sont 10 actes de violences armées graves qui ont été relevés dans les établissements scolaires de la République.Alors combien de temps le gouvernement restera-t-il sans réponse face à cette colère qui gronde et face à ces drames qui se multiplient ?
La Seine-Saint-Denis, le Val-de-Marne, l’Education Nationale dans son ensemble ont besoin d’un plan de rattrapage, ont besoin que l’Etat assume pleinement ses responsabilités. Et ce n’est pas un nouvel écran de fumée, comme annoncé ce matin avec la tenue d’Etats Généraux sur la sécurité à l’école, qui permettront d’apporter des solutions durables pour l’école de nos enfants.
La mobilisation de ces dernières semaines doit être entendue par le gouvernement. J’apporte mon soutien entier à celle-ci et à l’exercice du droit de retrait des professeurs, et je demande fermement à Mr Chatel de revoir sa copie.
Mr Chatel, les élèves, les enseignants, les parents d’élèves, l’Education Nationale ne peuvent plus et ne doivent plus supporter votre immobilisme et l’incompétence de votre gouvernement. Traitez ces urgences dans les plus brefs délais.
Communiqué de Claude Bartolone,
Président du Conseil Général,
Député de la Seine-Saint-Denis
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