Les élus socialistes d’Aubervilliers comme partout en France ont boycotté le débat sur l’identité nationale. Lancé dans un contexte de crise économique et sociale sans précédent, les conditions de ce débat improvisé à quelques mois des élections régionales sont trop contestables.
Semaine après semaine, sont mis en valeur les amalgames, les raccourcis et les dérapages en tout genre et au premier chef de nombreux ministres et élus UMP. Le but étant de chasser sur le terrain électoral du FN au risque de réveiller ce parti moribond. Comment pourrions-nous cautionner un débat aussi nauséeux et qui ne débouchera sur rien ? Et pourtant, des débats, il y en a beaucoup à lancer : pourquoi affaiblir aujourd’hui les collectivités locales qui font vivre un service public de proximité et qui assurent 75% des investissements publics de demain ? Pourquoi affaiblir notre système de soins ? Comment prépare-t-on l’avenir en sabrant l’Education nationale ?...
Aborder la question du vivre ensemble dans une France métissée est pourtant un vrai enjeu. En témoigne ce week-end de travail à Aubervilliers sur le thème « Etranges Etrangers ». Ces deux jours ont connu un très vif succès et un écho bien supérieur à la réunion officielle voulue par le gouvernement. Dans un débat de haut
niveau, il a été question de confiance, d’échange, de partage et de compréhension, de richesse humaine. Rien à voir avec la vision d’une France sous le regard étriqué de la défiance, de la division, de l’incompréhension et du rejet de l’autre. Il n’est guère étonnant que les Albertivillariens aient plébiscité l’ouverture à l’autre et boudé une mauvaise séance d’un très mauvais spectacle.
Localement, nos actions de lutte contre les discriminations, d’éducation à l’altérité, nos initiatives culturelles, sociales, éducatives ou sportives, nos différents Conseils sont la marque d’une volonté de construire franchement, ouvertement et sereinement la France métissée d’aujourd’hui et de demain. Cette France-là ne peut accepter que le mot identité soit au singulier tant elle connaît la richesse de l’addition des identités. Des identités culturelles, locales, régionales, sociales, familiales. Et il est temps que cette France métissée puisse participer plus activement à la citoyenneté en participant aux élections locales.
Benoît Logre
Adjoint au maire
Président du Groupe des élu(e)s socialistes et républicains
Semaine après semaine, sont mis en valeur les amalgames, les raccourcis et les dérapages en tout genre et au premier chef de nombreux ministres et élus UMP. Le but étant de chasser sur le terrain électoral du FN au risque de réveiller ce parti moribond. Comment pourrions-nous cautionner un débat aussi nauséeux et qui ne débouchera sur rien ? Et pourtant, des débats, il y en a beaucoup à lancer : pourquoi affaiblir aujourd’hui les collectivités locales qui font vivre un service public de proximité et qui assurent 75% des investissements publics de demain ? Pourquoi affaiblir notre système de soins ? Comment prépare-t-on l’avenir en sabrant l’Education nationale ?...
Aborder la question du vivre ensemble dans une France métissée est pourtant un vrai enjeu. En témoigne ce week-end de travail à Aubervilliers sur le thème « Etranges Etrangers ». Ces deux jours ont connu un très vif succès et un écho bien supérieur à la réunion officielle voulue par le gouvernement. Dans un débat de haut
niveau, il a été question de confiance, d’échange, de partage et de compréhension, de richesse humaine. Rien à voir avec la vision d’une France sous le regard étriqué de la défiance, de la division, de l’incompréhension et du rejet de l’autre. Il n’est guère étonnant que les Albertivillariens aient plébiscité l’ouverture à l’autre et boudé une mauvaise séance d’un très mauvais spectacle.
Localement, nos actions de lutte contre les discriminations, d’éducation à l’altérité, nos initiatives culturelles, sociales, éducatives ou sportives, nos différents Conseils sont la marque d’une volonté de construire franchement, ouvertement et sereinement la France métissée d’aujourd’hui et de demain. Cette France-là ne peut accepter que le mot identité soit au singulier tant elle connaît la richesse de l’addition des identités. Des identités culturelles, locales, régionales, sociales, familiales. Et il est temps que cette France métissée puisse participer plus activement à la citoyenneté en participant aux élections locales.
Benoît Logre
Adjoint au maire
Président du Groupe des élu(e)s socialistes et républicains
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