Je remercie Ugo LANTERNIER, Président de l’OPH et Christine RICHARD, Directeur général de l’OPH de m’avoir invité à une séance du Conseil d’administration de l’Office public de l’habitat d’Aubervilliers. Cette démarche n’est pas obligatoire, le nouveau statut des Offices, issu de l’ordonnance de 2007 a modifié les relations entre l’Office et la Mairie d’Aubervilliers, les liens sont différents, le contexte économique également.
C’est donc en toute liberté, par courtoisie et en toute indépendance que vous m’avez invité à venir m’exprimer devant vous.
Le moment est bien choisi, car trois ans se sont écoulés depuis la mise en place du nouveau Conseil d’administration, que de nombreux débats ont eu lieu, qu’un changement de direction a été opéré, que les élections des représentants des locataires se sont tenues, élections dont le taux de participation est en progrès, ce dont je me félicite. Ces élections sont un des rares scrutins où nos concitoyens étrangers peuvent s’exprimer.
Le moment est bien choisi car je souhaite évoquer devant vous un certains nombre de sujets.
Le premier concerne un point d’étape sur les engagements de la nouvelle équipe municipale,
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La création d’une commission municipale de désignation des candidats avec l’anonymation des dossiers présentés. Certaines villes voisines, amies ou non, nous ont emprunté ce dispositif.;
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L’audition individuelle des demandeurs de plus de 10 ans. A ce titre, il est à noter que le « stock » initial de ce type de demandeurs est quasi épuisé, bien évidemment je ne parle que de la situation initiale et non pas du flux annuel.
Ensuite, je souhaite aborder la question de la vente. Les sensibilités au sein de l’équipe municipale sont différentes. Cependant je n’ai pas eu l’impression d’avoir bousculé les convictions.
Cette année, 5 ou 6 logements, pourraient être vendus pour un montant d’un peu plus de 600 000 euros. Sur la durée de la mandature, les recettes issues de la vente de logement pourraient être de 2.5 millions d’euros, ce qui parait quelque chose de raisonnable.
Je sais que ce point fait débat, je n’attends pas des représentants des locataires qu’ils votent pour, je connais leur position. Le but ultime de la vente est d’accroitre le nombre de logements sociaux sur la ville et pour cela il faut en dégager les moyens.
En ce qui concerne, la rénovation urbaine d’Emile DUBOIS - La Maladrerie, nous espérions - la Ville et l’Office - pouvoir obtenir des financements de l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (ANRU), mais quand les dossiers ont recueilli l’assentiment de tous, l’ANRU manquait de financements. Quoi qu’il en soit le nouveau ministre de la ville plaide pour un plan ANRU II.
L’autre sujet important pour l’Office et pour la Ville, est le supplément de loyer de solidarité (SLS), autrement dit le surloyer Boutin.
Dans ce dossier, toutes les voies de recours ont été utilisées, les discussions ont été très âpres, en particulier concernant la renégociation des zones urbaines sensibles du territoire communal. L’Office a adopté son projet de convention d’utilité sociale incluant un dispositif de SLS plafonné qui s’approchera peu ou prou de ce qui existait déjà.
Enfin, la Communauté d’agglomération Plaine Commune a, dans son programme local de l’habitat (PLH), posé des critères qui permettent une exonération du SLS sur une grande partie du territoire, environ 97 %. Nous sommes en attente courant février de la validation définitive de l’Etat. Je précise que les interventions conjuguées de Bernard VINCENT, Conseiller municipal et Vice-président de l’agglomération en charge de l’habitat et du foncier ainsi que de Patrick BRAOUEZEC, Président de la Communauté d’Agglomération ont été décisives dans l’adoption d’une position communautaire commune.
Je souhaite revenir sur le projet gouvernemental de prélèvement de 340 millions d’euros sur les finances des Organismes HLM.
Tous les Offices du département ont fait cause commune contre ce prélèvement. Aujourd’hui seraient exonérés les organismes qui ont signé un protocole d’aide ou de consolidation avec la Caisse de Garantie du Logement Locatif Social (CGLLS).
Je me permets de vous rappeler que le risque a été grand que le protocole de consolidation ne soit pas signé, la Communauté d’agglomération refusant de garantir les emprunts faits par l’Office. La Ville a alors proposé à la CGLLS de garantir en lieu et place de la Communauté d’agglomération, les emprunts de l’Office, ce que la caisse a accepté.
En ce qui concerne la fusion de Plaine commune habitat et de l’OPH d’Aubervilliers, cette question n’est pas à l’ordre du jour. La Communauté d’Agglomération Plaine Commune dispose de deux instruments publics pour construire du logement social. Aujourd’hui, il n’y a pas nécessité de fusionner. La fusion ne pourrait être envisagée, qu’à un moment donné, et que si cela est de l’intérêt de l’un et de l’autre.
La communauté d’agglomération Plaine Commune doit soutenir la construction du logement social produit par les Offices publics des villes de son territoire. Aujourd’hui aucune société anonyme ne bénéficie d’une subvention d’équilibre d’opération venant de Plaine Commune.
Concernant plus généralement l’action de la commune d’Aubervilliers en faveur du logement, je vous rappelle que la Mairie vient d’organiser sa 3ème conférence locale du logement. La Ville d’Aubervilliers est la seule ville à le faire. Ces rendez-vous montent en puissance et peuvent s’élargir à d’autres villes voire à la Communauté d’Agglomération. J’ai pu constater en outre la part croissante que l’OPH prend dans l’organisation de cette conférence.
Concernant l’AIVS, association immobilière à vocation sociale, la Ville a souhaité et soutenu la création de cette structure qui compte aujourd’hui 20 logements. Cette association vient de recruter son nouveau directeur, qui est juriste de formation, et qui n’aura donc pas de difficulté pour obtenir sa carte de la FNAIM.
En ce qui concerne le logement d’urgence, ce n’est pas à l’OPH de régler exclusivement les situations d’urgence sociale dans le logement. En effet, comment respecter les règles d’attribution, si on les bafoue au nom d’une succession d’urgence.
Cependant, on ne peut pas laisser nos concitoyens livrés à eux-mêmes qu’ils s’agissent de familles expulsées ou de femmes victimes de violence quittant le domicile conjugal ou autres. La Mairie s’est engagée dans la mise en œuvre d’un dispositif d’urgence par la création de deux résidences sociales, la production de 34 logements transitoires, un travail collaboratif avec Emmaüs pour installer des chalets. Ce dispositif peut être complété par les pavillons que la Ville a acquis.
Les expulsions peuvent être légitimes et le sont généralement, mais il est impossible de laisser une famille sans hébergement. Nous assumons ces deux principes.
En conclusion, l’une des voies de développement pour le logement social réside dans la nécessité de construire selon la norme bâtiment basse consommation (BBC), obligation à partir de 2012, laissant espérer une diminution des charges locatives. La municipalité apprécie de façon significative la présence de l’OPH aux débats concernant l’Agenda 21 et le développement durable.
L’OPH d’Aubervilliers est resté trop longtemps sans construire, et le poids fiscal pèse beaucoup sur ses finances. En construisant, l’Office bénéficiera d’une diminution de sa pression fiscale. Les 300 000 euros de subvention qu’accorde la municipalité à l’OPH ne sont rien par rapport à ce que l’OPH verse à la Ville au titre de son imposition. L’OPH est parmi les premiers contributeurs aux finances de la ville.
Enfin quant aux raisons pour lesquelles nos concitoyens ne veulent pas habiter certains logements, il s’agit souvent de raisons extérieures en particulier des raisons liées à la sécurité. L’OPH n’a pas seul la responsabilité de les résoudre, c’est à la Mairie de s’en charger pour l’essentiel et nous travaillons fortement, tous les jours pour améliorer la situation .
Je vous remercie de m’avoir accueilli.
a monsieur ugo lanternier jais fai une demande afin de louer un local rue lopez et jule martin et cela depui 2009 jais fais tous le nesecer aupre des assedic et du pol emploi jais recu tous les aide necesair jais onvoyer deux lettre pour que je puis resevoir de reponse et la reponse et on ne peux pas vous louer se local car voux naver pas d,argents et pour cela monsieur je voudrais bien vous roncontre afin de vous expliquee car une omployer de l,oph ma fait baucou de tor vous ait le seul a pouvoir trouver une solution a ce problem qui pour mois me rond malade depuis tres lompten monsieur le mair a deja pris connesonce de mon problem merci mebarki
Rédigé par : monsieur mebarki salem 3alle henri matisse 93300aubervilliers | 24 août 2011 à 17:31
Bonjour, j'aimerais savoir comment vous avez reussi à rencontrer, voire meme seulement parler à des membres del'ophlm, nous au 91 rue heurtault, sommes encore privés d'ascenceur depuis le 10 fevrier, avons à de nombreuses reprises prevenu les services de l'oph qui entre non reponse (un comble, aux heure ouvrées, le standard de l'oph ne reponds jamais), insultes diverses ou non action nous pose la question de la gestion de l'oph.
Nous avons du nous meme contacter la societe effectuant la maintenance de l'ascenceur, et ce à plusieurs reprises pour pouvoir obtenir un technicien effectuant la mise en arret de l'ascenceur le 16, merci l'oph, 6 jours de perdu grace à votre incompetence.
Maintenant, on nous promettait une reparation pour le 21, rien, personne n'est passé, quand on arrive enfin à avoir quelqu'un à l'oph, il nous reponds qu'il ne peut rien, donc à quoi est il payé ?
Accessoirement, quelqu'un devait aider pour les esclaiers pendant la panne de l'ascenceur, personne malgré les denegations de l'oph au telephone, ils disent qu'il y est donc meme si il n'y est pas,i y est, bravo l'oph pour le don de clairvoyance.
Confiez donc cet organisme à une bande de hamsters ca sera mieux fait.
En attendant, nous allons devoir diffuser ce genre de messages sur le plus de medias possibles, si c'est le seul moyen de nous faire entendre
N'oubliez pas les prochaines elections, nous saurons rappeler aux gens la gestion plus que calamiteuse de l'oph
Rédigé par : Moi | 22 février 2011 à 10:51