Le rapport de l’observatoire national des zones urbaines sensibles(ONZUS) publié en fin d’année 2009 analyse les piètres résultats du plan "Espoir banlieue" de Mme Fadela Amara et l’absence de réelle mobilisation gouvernementale en faveur de la solidarité urbaine. La situation est plus qu’alarmante : 1 habitant sur 3 qui habite dans une zone urbaine sensible vit sous le seuil de pauvreté. Le taux de chômage y atteint des sommets, particulièrement chez les jeunes. Le taux de chômage des hommes de 15 à 24 ans culmine à 41,9% fin 2008 contre 36,9% fin 2006.
Nous avons avec ces chiffres la preuve, s’il en fallait, que les grands axes de la politique de la ville conduite par le Gouvernement de Sarkozy/Fillon contribue à accroître la fracture sociale entre les territoires : réduction des effectifs de la polices des quartiers sensibles, échec des contrats d’autonomie, absence de mobilisation pour les banlieues dans le projet Blanc, sous-effectifs récurrents en zone d’éducation prioritaire (ZEP). Même les financements de l’Agence nationale de rénovation urbaine ANRU) semblent de plus en plus aléatoires. Mais fallait-il s’attendre à autre chose d’un Gouvernement qui fait son lit de la fracture sociale qu’avait pourtant dénoncée - non sans une forme de cynisme - l’ancien président de la République Jacques Chirac !
Contre la politique gouvernementale, la détermination de la Gauche dans sa diversité, et du PS en particulier, est absolument nécessaire pour que localement les opérations de renouvellement urbain permettent réellement de retisser les bases de nouveaux quartiers favorisant la mixité sociale. L’engagement de la puissance publique à travers l’action des élus en responsabilité est indispensable pour améliorer le cadre de vie des habitants de tous les quartiers de nos villes.
Pour créer les conditions de l’égalité des chances à chacun, il est parfois nécessaire de démolir des bâtiments anciens pour pouvoir reconstruire des logements sociaux de qualité mais aussi en accession à la propriété répondant aux besoins des habitants. Il ne faut pas non plus oublier de construire ou moderniser les équipements de service publics (école, poste, transports,...) et privés (commerces, cabinets médicaux,...) indispensables à la vie quotidienne.
Gageons donc qu’en 2010 le travail des élus PS à Plaine Commune et dans les huit villes de l’agglomération pourra se renforcer notamment à l’échelle régionale.
Bonne année 2010 à toutes et à tous.
Les élus socialistesGroupe PS Plaine Commune
Les commentaires récents