La fin d’une longue histoire commencée il y a près d’un an. En effet, une rentrée, ça se prépare. Et pas la veille.
Tout d’abord définir les besoins. C’est le travail du service de l’enseignement . Travail qui demande beaucoup de rigueur. Extrapoler les arrivées de nouveaux élèves. Les départs aussi. Les chiffres sont ensuite transmis à l’Inspection Académique pour le premier CTP de janvier (Comité Technique Paritaire) après une réunion de travail avec nos inspectrices de circonscription.
Celui-ci va proposer un premier volet de fermetures et d’ouvertures de classe. Les ouvertures prononcées à cette date sont intéressantes car les enseignants pourront demander les postes ainsi créés. Ils viennent donc sur un choix et non par défaut. Traditionnellement l’administration minimise les demandes attendant que les chiffres se confirment.
Nous avions demandé 13 ouvertures de classes dès le mois de janvier. L’IA nous a proposé cinq ouvertures.
Deuxième étape : fin juin. Toujours après des réunions avec nos inspectrices, des chiffres actualisés sont transmis à l’Académie pour le deuxième CTP. Nos demandes n’avaient pas changé, et les chiffres se confirmant, nous avons été dotés de quatre nouvelles ouvertures.
Troisième étape : la rentrée avec un nombre d’inscriptions important pendant les vacances : plus de 250. Nouveau courrier à l’inspecteur d’Académie pour demander les deux classes manquantes : Doisneau et Gérard Philippe. Celles-ci seront effectives après vérification des élèves présents.
Dernière étape : ils nous faut maintenant vérifier, une fois tous les enfants rentrés, que toutes nos prévisions correspondent à la réalité. La difficulté venant du retard dans les rentrés scolaires. Malgré des campagnes d’informations, nous avons un nombre élevé d’absents les premiers jours : 750 le jour de la rentrée dont une bonne moitié non excusée.
En conclusion : une rentrée satisfaisante correspondant grosso modo à nos prévisions. Une forte poussée dans les classes de petite section et en cours préparatoire.
Des ouvertures de classes correspondant aux besoins, même si nous aurions préféré les avoir plus tôt pour faciliter le travail des équipes enseignantes quant à leur structure.
Ouvertures de huit classes en maternelle : |
Ouvertures de quatre classes en élémentaire : |
Une classe à Brossolette |
Une classe à Condorcet |
Une classe à Doisneau |
Une classe à Babeuf |
Une classe à Anne Sylvestre |
Une classe à Balzac |
Deux classes à Gérard Philippe (hébergées à Firmin Gémier) |
Une classe à Firmin Gémier |
Deux classes à Saint-Just (hébergées à Babeuf) |
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Une classe à Stendhal (hébergée à Balzac) |
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Soit un total de douze classes. |
Rappelons les deux fermetures de CLIN (classes accueillant des élèves non-francophones) à Balzac et Joliot Curie. Il en reste actuellement cinq sur la ville qui pour l’instant répondent aux besoins.
Trois disparitions de postes de maître E dans les Réseaux d’Aide. (Babeuf, Balzac et Varlin) et trois postes de maîtres supplémentaires créés à Hugo, Robespierre et Gémier.
Daniel GARNIER Maire Adjoint délégué à l'enseignement primaire et secondaire, Medecine et Restauration Soclaire
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