Bienvenue sur le blog de la section du parti socialiste d’Aubervilliers !
Ce blog se veut le reflet de notre engagement moderne et de gauche. Les socialistes d’Aubervilliers ont pour ambition de reformer et de rénover profondément la politique municipale.
Education, Logement, Santé, Travail, Qualité de vie, Sécurité, Environnement, Mixité, tous ces thèmes sont développés sur ce site au travers des prises de position de notre section, de nos élu(e)s au conseil municipal, au conseil communautaire ou au conseil général et que vous pouvez retrouver sur leur blog en cliquant ici.
Les commentaires que nous vous invitons à laisser sur ce blog sont importants pour nous.
La démocratie participative est un axe fort de notre méthode politique. Nous ne pratiquons donc pas de censure sur les commentaires, même si les propos insultants, les incitations à la haine ou les propos tenus sous une fausse identité ne seront évidemment pas publiés.
Enfin nous vous invitons à venir nous rejoindre en nous contactant au 06 15 55 83 72 ou par mail ou encore lors de nos permanences, les mardis et les vendredis de 18h à 20h à notre local, 167 rue André Karman à Aubervilliers. A bientôt !
Jean-Yves VANNIER - Secrétaire de section
Marc GUERRIEN - Membre de la C.A. en charge des publications
ORGANISATION DU PARTI
L'organisation du parti socialiste français place le(la) militant(e) de la section locale au coeur de son pouvoir de décision. Schématiquement, l'organisation est la suivante :
STATUTS
Pour consulter les statuts du parti socialiste mis à jour lors du dernier congrés national du Mans, cliquez ici.
FONCTIONNEMENT
Trois niveaux d'instances de débat, d'animation et de décision sont à retenir :
1 - la section locale : elle est la structure de base du parti. C'est le lieu privilégié où les militants peuvent se rassembler et débattre.
Les principales activités d'une section sont :
. la participation à l'élaboration de la politique du parti
. la réflexion sur des thèmes précis le travail militant sur le terrain (distribution de tracts, collage...)
. le vote des textes nationaux et fédéraux
. la désignation des candidats aux élections.
Les structures de la section sont :
. l'assemblée générale de la section (une par mois) : elle réunit tous les adhérents de la section. C'est un lieu de débat, d'analyse et de formation politique où tous les militants peuvent s'exprimer. C'est un lieu de décision et de vote (sur les textes nationaux, sur les candidats aux élections, sur l'action locale etc.). C'est aussi elle qui contrôle le mandat de la commission administrative.
. la commission administrative : elle est la direction politique de la section chargée d'appliquer l'orientation prise dans les congrès nationaux. Il est aussi chargé d'exécuter les décisions de l'assemblée générale. La composition de la commission administrative s'effectue lors du congrès national à la proportionnelle, en fonction du score réalisé par chaque motion au sein de la section. La commission administrative se réunit une fois par mois environ.
Le secrétaire de section de la section; élu directement par les adhérents, est chargé d'animer et de représenter la section.
Les jeunes socialistes (MJS) : ils sont représentés par un des leurs à la commission administrative et au secrétariat.
2 - la fédération départementale : elle rassemble toutes les sections socialistes du département et met en oeuvre la politique du Parti dans le département.
Les structures de la fédération de la Seine Saint Denis sont :
. le congrès fédéral : réuni préalablement au congrès national, il est l'autorité souveraine de l'échelon départemental. Il procède au récolement des votes exprimés sur les motions dans les sections et à l'élection des membres du conseil fédéral.
. le conseil fédéral : il se réunit une fois par mois pour traiter tous les problèmes politiques dans le département.
. le bureau fédéral : élu par le conseil fédéral, il comprend une quarantaine de membres qui se réunissent entre les conseils fédéraux et déterminent la politique de la fédération.
. le secrétariat fédéral : il est désigné par le Conseil Fédéral, sur proposition du Premier Secrétaire fédéral. Il se réunit chaque semaine pour préparer et appliquer la politique de la fédération. Par ailleurs, des commissions fédérales placées sous la responsabilité d'un secrétaire fédéral et ouvertes à tous les adhérents permettent de renforcer et d'animer la réflexion politique au niveau fédéral.
. le premier secrétaire de la fédération est élu directement par les militants.
Par ailleurs, l'UDSER (Union Départementale des Elus Socialistes et Républicains) regroupe l'ensemble des élus socialistes de la Seine Saint Denis.
3 - l'échelon national est organisé de la manière suivante :
. le congrés national est l'instance de décision suprême du Parti. Se tenant tous les trois ans, il détermine jusqu'au prochain congrés les orientations du Parti ainsi que la composition des organismes dirigeants
. le conseil national : entre deux congrés, la direction du Parti est assurée par le Conseil National qui se réunit au moins quatre fois par an. Il est composé, à la proportionnelle, des représentants des motions ainsi que des premiers secrétaires fédéraux qui sont membres de droit
. le bureau national : se réunissant une fois par semaine, il assure la direction du Parti entre deux sessions du Conseil National
. le secrétariat national, dont la composition est proposée par le Premier Secrétaire du Parti Socialiste et votée par le Conseil National, est chargé d'appliquer quotidiennement la politique décidée par le Parti Socialiste
. le premier secrétaire du Parti Socialiste est élu directement par les militants lors du Congrés National.
Par ailleurs des conventions nationales sont réunies, au moins deux fois par an, sur des thémes précis et donnent lieu à un vote de la part des militants. Elles sont précédées par des conventions fédérales, qui permettent d'enrichir le débat au niveau de chaque département et de désigner les représentants de chaque fédération à la Convention Nationale.
HISTOIRE
Les origines : c'est dans la premiére partie du 19éme siécle qu'apparaissent les premiers courants socialistes en France. Les premiers théoriciens socialistes (Saint Simon, Fourier, Cabet, Leroux ...) manifestent une grande imagination; d'où leur appellation de "socialistes utopiques".
Les idées socialistes sont alors surtout des jugements moraux dont l'influence dans les milieux populaires reste marginale. Aprés 1848, le combat pour la République, contre la monarchie et le second Empire, se conjugue avec la lutte contre les nouvelles conditions de travail engendrées par la Révolution Industrielle. Marx et Engels propose alors de rompre avec le "socialisme utopique" et de passer au "socialisme scientifique" qui doit permettre, selon eux, de dégager l'exigence du Socialisme des lois mÍmes du développement du capitalisme.
La reconnaissance du droit de gréve en 1864 favorise le développement des organisations ouvriéres, mais la violente répression de la Commune (20 000 morts en 1871) décime la section française de la premiére Internationale créée en 1864.
Par la suite, les socialistes français resteront divisés dans plusieurs partis jusqu'en 1905.
La création de la SFIO (1905) : la Deuxiéme Internationale poussera les socialistes français à s'unir en 1905 dans la nouvelle Section Française de l'Internationale Ouvriére (SFIO) qui permettra, autour de Jean Jaurés et de Jules Guesde, la synthése entre la République et le Socialisme, entre le patriotisme et l'internationalisme, entre les idées marxistes et la tradition de la Révolution Française.
Le congrés de Tours (1920), le choix du socialisme démocratique : la Premiére Guerre mondiale et la participation des socialistes au gouvernement d'une part, la révolution russe de 1917 et la fondation de la troisiéme internationale par Lénine d'autre part, vont amener la séparation des socialistes au congrés de Tours. Une majorité suivra les conditions édictées par les bolcheviques, basées sur les théories politiques non démocratiques et sur les théories économiques désastreuses de Lénine, pour former le Parti Communiste. La minorité, regroupée autour de Léon Blum, réaffirme son attachement aux valeurs démocratiques du Socialisme et décide de garder la "vieille maison", c'est à dire de rester à la SFIO.
Les Années 20 : sous la houlette de Léon Blum, la SFIO devient en quelques années la premiére force de la Gauche. Son alliance avec les radicaux permet l'élection d'une majorité de gauche en 1924. Le parti pratique alors pour la premiére fois "le soutien sans participation".
Le Front Populaire : face à la montée du fascisme, une coalition regroupant socialistes, communistes, radicaux, syndicats et ligue des droits de l'homme se crée sous le nom de Front Populaire.
Aprés les élections victorieuses de Mai 1936, le gouvernement dirigé par Léon Blum, porté par une grande vague de gréves populaires, réalise un large ensemble de réformes sociales (augmentation des salaires, conventions collectives, congés payés, semaine de 40 heures ...) qui ont changé le visage de la France.
De la résistance à la libération : la défaite de 1940 voit la SFIO divisée et affaiblie. Toutefois , sur les 80 parlementaires refusant les pleins pouvoirs à Pétain, on dénombrera 36 socialistes.
Le Parti se ressaisit rapidement et s'organise autour de Daniel Mayer. Présent dans les réseaux de résistance et de maquis, durement frappé par la répression, le Parti Socialiste joue un rôle essentiel dans la résistance. Léon Blum, avant d'être déporté, donne l'exemple par son comportement courageux au cours du procés de Riom.
Les socialistes siégent au Conseil National de la Résistance, puis participent aux grandes réformes de la libération inspirées de leur programme (vote des femmes, nationalisations, sécurité sociale...).
Sous la Quatriéme République : dans un contexte difficile, opposée à la fois au Parti Communiste et aux gaullistes, la SFIO participe à de nombreux gouvernements .
Aprés les élections de 1956 , le secrétaire général de la SFIO, Guy Mollet, devient président du conseil. C'est sous ce gouvernement dirigé par un socialiste que sera institué la troisiéme semaine de congé payé et que sera signé le Traité de Rome fondant la CEE.
Mais face à la crise algérienne et au retour du général de Gaulle en 1958, le socialisme franÇais se divise et s'affaiblit.
Vers le PS d'aujourd'hui : le congrés d'Epinay Aux élections présidentielles de 1965, au nom de la nouvelle Fédération de la Gauche Démocratique et Socialiste (FGDS) , FranÇois Mitterrand met le Général de Gaulle en ballottage. Mais la crise de Mai 1968 sonne l'échec de la FGDS et les mauvais résultats de la Gauche aux élections présidentielles de 1969 (5% pour Gaston Deferre représentant le Nouveau Parti Socialiste et 3,6 % pour Michel Rocard représentant le PSU) précipitent la recomposition du parti qui s'achévera au Congrés d'Epinay en 1971.
C'est sous la houlette de François Mitterrand, élu Premier Secrétaire, que s'accomplira l'unité et la rénovation du socialisme français.
Le Parti Socialiste de 1971 à 1981 : le programme commun est réalisé avec le PC en 1972. Aux législatives de 1973, l'Union de la Gauche progresse dans tout le pays.
Aux présidentielles de 1974, François Mitterrand, candidat unique de la Gauche, obtient 49,2 % des suffrages.
Cette même année, une importante fraction du PSU et d'autres sympathisants non encore intégrés à un parti politique, rejoignent le PS qui devient le premier parti de France en 1977. Dés lors, les surenchéres du PC conduisent à la désunion et à l'échec aux élections législatives de 1978. Mais cela n'empêchera pas François Mitterrand d'être élu Président de la République le 10 Mai 1981.
Les deux septennats de François Mitterrand : la victoire aux élections présidentielles se double du succés du PS aux législatives qui suivent (37,5 % des voix).
Une nouvelle période s'ouvre pour le socialisme français : l'action du PS peut enfin s'inscrire dans la durée.
Malgré les difficultés économiques, la montée du chômage et les péripéties électorales, les socialistes ont su mener à bien sous les deux septennats de François Mitterrand et sous les gouvernements socialistes de Pierre Mauroy, Laurent Fabius, Michel Rocard, Edith Cresson et Pierre Bérégovoy, de grandes réformes :
- abrogation de la peine de mort
- retraite à 60 ans
- 5éme semaine de congés payés
- semaine de 39 heures
- augmentation des minimums sociaux
- nouveaux droits pour les salariés (Lois Auroux)
- impôt sur les grandes fortunes
- Revenu Minimum d'insertion
- Plan d'épargne populaire
- réduction de l'inflation
- modernisation de l'industrie française et du secteur public
- lois de décentralisation
- fin de la tutelle politique sur l'audiovisuel (radios libres, création de chaînes TV ...)
- nouveaux droits pour les femmes (remboursement IVG, loi sur l'égalité au travail ...)
- politique de la ville modernisation de la police, politique de prévention de la délinquance ...
- nouveaux droits pour les locataires (Loi Quillot),
- politique de logement social ... avenir de la Nouvelle Calédonie construction européenne etc. ...
L'aventure continue ... Lourdement sanctionné par les électeurs en 1993, le Parti Socialiste saura mener à bien sa rénovation tant du point de vue des idées que de l'organisation ce qui aménera son candidat, Lionel Jospin, à réaliser 47,33 % des voix au 2éme tour de l'élection présidentielle de 1995.
Deux ans plus tard, la Gauche gagne les élections législatives anticipées et Lionel Jospin devient Premier Ministre. Le socialisme français peut une fois de plus mettre en oeuvre ses idées de justice sociale et de libération de la personne humaine. Malheureusement son echec au premier tour de la presidentielle, dû principalement à la dispersion des voix resultant de la multiplication des candidatures au sein de sa majorité gouvernementale, la "gauche plurielle", ouvre une période délicate pour le parti socialiste.
Sous la conduite de François Hollande, les années 2002-2008 sont marquées par de grands succès électoraux dans les élections locales qui jalonnent la période, le PS conquiérant la quasi totalité des 22 régions et les principales métropoles françaises, mais aussi par le revers électoral des présidentielles et législatives de 2007.
Annexe
Les secrétaires généraux et premiers secrétaires :
1905-1918 : Louis Dubreuilh
1918-1920 : Louis-Oscar Frossard
1920-1940 : Paul Faure
1943-1946 : Daniel Mayer
1946-1969 : Guy Mollet
1969-1971 : Alain Savary
1971-1981 : François Mitterrand
1981-1988 : Lionel Jospin
1988-1992 : Pierre Mauroy
1992-1993 : Laurent Fabius
1993-1994 : Michel Rocard
1994-1995 : Henri Emmanuelli
1995-1997 : Lionel Jospin
1997-2008 : François Hollande
depuis 2008 : Martine Aubry
Bibliographie :
- Histoire du Socialisme en France Jean-Paul Brunet, "Que Sais- Je ?", PUF
- Le socialisme Georges Bourgin et Pierre Rimbert, "Que Sais-Je ?", PUF
- Histoire des idées socialistes NoÎlline Castagnez-Ruggiu, Repéres, La Découverte
- Histoire générale du Socialisme (4 tomes), Jacques Droz (PUF)
- La décennie Mitterrand, tomes 1-2-3 Pierre Favier, Michel Martin-Roland, Seuil
- Le long remords du pouvoir Alain Bergounioux, Gérard Grunberg, Fayard Le Grand
- Jaurés, Max Gallo, Robert Laffont
- Léon Blum, Jean Lacouture, Points-Seuil
- Léon Blum, Ilan Greilsammer, Flammarion
- Guy Mollet, Denis Lefebvre, Plon
- Jules Guesde, l'apôtre et la loi Claude Willard, Editions Ouvriéres
- A l'échelle humaine, Léon Blum, idées NRF
- La SFIO et l'exercice du pouvoir, Roger Quillot, Fayard
- Les militants socialistes à l'épreuve du pouvoir Henri Rey, Françoise Subileau, Presses de la Fondation Nationale des sciences politiques
- Le discours de Léon Blum au Congrés de Tours Parti Socialiste, OURS
- Les 71 congrés du socialisme franÇais, OURS Les cahiers et revues de l'OURS (Office Universitaire de Recherche Socialiste, 86 rue de Lille, 75007 Paris)
ADRESSES
Parti Socialiste - Section d'Aubervilliers
167, rue André Karman
93300 AUBERVILLIERS
Tél. : 01.48.33.43.53
Site : www.ps-auber.typepad.fr
Mail : [email protected]
Permanences : Mercredi de 19h à 20h
Parti Socialiste - Fédération de la Seine Saint Denis
29, rue André Joineau
93310 LE PRE SAINT GERVAIS
Tél. : 01.48.44.23.95 - Fax : 01.48.44.48.91
Site : www.partisocialiste93.com
Mail : [email protected]
Parti Socialiste - Siége national
10, rue de Solférino
75333 PARIS Cedex 07
Tél. : 01.45.56.77.00 - Fax : 01.47.05.15.78Site : www.parti-socialiste.fr
COMPOSITION DE LA COMMISSION ADMINISTRATIVE ISSUE DU CONGRES DE REIMS
Secrétaire de section: Jean-Yves Vannier
Secrétaire de section adjointe: Mounia Harkati
Trésorier: Yannick Le Goff
Responsable des publications: Marc Guerrien
Organisation des activités militantes: Tahir Ketfi
Organisation des réunions publiques: Véronique le Bihan, Edgar Minimbu
Organisation des mobilisations: Philippe Milia
Relations avec les autres formations politiques: Abel Pastel
Relations avec les assocciations: Thierry Hennebelle
Accueil permanences de section: Samia Hattou, Jeannine Vannier
Sécurité, lien social: Thierry Moreau
Relations avec les écoles, petite enfance, périscolaire: Sophia Chiba, Thérèse Mbondo, Nourredine Kaddouri
Autres membres de la C.A.: Arhip Mircea, René Durand, Evelyne Yonnet, Soumia Zahir
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