En représailles de la mort du lieutenant colonel allemand Hotz, commandant de la place de Nantes, les Allemands, avec la complicité de l’État Français, fusilleront 48 otages.
Le groupe d’otages est constitué de militants communistes et de résistants nantais désignés par Pierre Pucheu, ministre de l’Intérieur de Pétain, 27 emprisonnés à Châteaubriant, 18 à Nantes et 5 à Paris.
Le 22 octobre 1941, 27 otages seront exécutés à Châteaubriant avec le jeune Guy Môquet : le Docteur Antoine Pesqué, d’Aubervilliers (55 ans), Jules Auffret, Henri Barthélémy, Titus Bartoli, Maximilien Bastard, Marc Bourhis, Emile David, Charles Delavaquerie, Maurice Gardette, Jean Grandel, Désiré Granet, Pierre Guegen, A. Kuong Huyne, Eugène Kerivel, Raymond La Forge, Claude Lalet, Edmond Lefèvre, Julien Le Panse, Charles Michels, Jean Pulmarch, Henri Pourchasse, Victor Renelle, Raymond Tellier, Maurice Tenine, Pierre Timbaud, Jules Vercruysse.
18 le seront à Nantes, au stand de tir du Bêle, dont plusieurs socialistes SFIO, Léon Jost, Alexandre Fourny, ancien maire adjoint, le jeune André Le Moal, Paul Birien, Auguste Blouin.
À Paris, à la même heure, 5 nantais tombent au Mont Valérien : Hubert Caldecott, Marcel Hévin, Philippe Labrousse, André Ribourdouille, Victor Saulnier.
Le 11 novembre, le Général de Gaulle octroiera à la ville de Nantes la croix de Compagnon de la Libération et donnera la consigne de ne plus tuer d’Allemands sur le territoire occupé.
Ce rappel historique a pour vocation de replacer les événements dans leur contexte et les commémorations dans leur sens profond.
Commentaires