La décision du Gouvernement de rompre avec l'obligation d'accueil inconditionnelle des personnes sans abri via le 115 se traduit dans les faits et ce depuis la fin de la trêve hivernale, par la fermeture de 2163 places d'hébergement au niveau national et 1156 en Seine-Saint-Denis.
Cette décision, contraire aux dispositions législatives afférentes au droit au logement opposable et à tous les principes de solidarité nationale, accentue de facto les difficultés liées aux ruptures d’hébergement et aux expulsions.
Pour mémoire, le strict respect de la loi DALO impose que : « Toute personne sans abri en situation de détresse médicale, psychique et sociale a accès, à tout moment, à un dispositif d ‘hébergement d’urgence » (Article L 345-2-2 du Code de l'Action Sociale et des Famille).
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