Strauss-Kahn remonte dans les sondages, Fabius s'enfonce
LEMONDE.FR avec AFP
Dominique Strauss-Kahn peut être satisfait de la performance qu'il a réalisée, mardi 17 octobre, lors du "débat" opposant les trois candidats à l'investiture socialiste pour la présidentielle. Il est sûrement celui des trois qui a le plus gagné de points lors de ce débat télévisé, même si les sympathisants socialistes lui préfèrent toujours nettement Ségolène Royal pour représenter le PS à l'élection de 2007, selon une enquête OpinionWay réalisée auprès d'un échantillon de 401 sympathisants socialistes, publiée par Le Figaro du jeudi 19 octobre. Les interviews ont été réalisées les 17 et 18 octobre, après le débat.
Créditée de 66 % d'intention de vote pour l'investiture avant le débat, la présidente de la région Poitou-Charentes perd quelques points à l'issue de celui-ci, descendant à 63 %, tandis que Dominique Strauss-Kahn, grappillant cinq points, passe de 27 % avant à 32 % après. Par ailleurs, les sympathisants socialistes interrogés sont désormais 61 % à lui trouver la "stature d'un chef d'Etat", contre 67 % à Mme Royal, soit une différence relativement mince.
STRAUSS-KAHN CONVAINCANT SUR LES QUESTIONS ÉCONOMIQUES
Si parmi les trois candidats à l'investiture, Ségolène Royal a été jugée la plus convaincante par 53 % des interrogés, devançant Dominique Strauss Kahn (37 %) et Laurent Fabius (10 %), c'est l'ancien ministre de l'économie qui est considéré par 58 % des militants socialistes comme le plus crédible pour apporter un "soutien à la croissance". Il devance également Mme Royal sur la réforme de la fiscalité et la réduction de l'endettement de la France. Mais paradoxalement, ses compétences économiques seraient aussi sa faiblesse, et ses propos jugés parfois trop arides par les militants, ainsi qu'ils l'ont exprimé sur Internet, où ils étaient appelés par OpinionWay à donner leur opinion.
Quant à Laurent Fabius, il est le grand perdant de ce premier débat : les sympathisants socialistes ne sont que 25 % à conférer la stature d'un chef d'Etat à l'ancien premier ministre, et à peine 5 % d'entre eux désirent le voir candidat à l'élection présidentielle. Il enregistre là une baisse de deux points.
La remontée de M. Strauss-Kahn dans les sondages relance donc l'intérêt pour la suite des échanges, après un premier débat un peu trop aseptisé. C'est jeudi soir qu'aura lieu le premier des trois débats régionaux entre les trois candidats à l'investiture socialiste pour la présidentielle de 2007 et mille cinq cents à deux mille militants. Nouvel exercice de récitation en perspective : en leur communiquant les questions à l'avance, les organisateurs ont une fois de plus exclu toute spontanéité des débats. Ceux-ci se dérouleront à huis clos, puisque caméras, appareils photos et autres appareils enregistreurs sont strictement bannis.
Ugo,
Pour l'instant, tout camarade m'ayant proposé un texte à publier sur le blog, l'a été (cf les exellents textes de Marc Guerrien ou ceux de Veronique Lebihan).
Pour ma part je ne considere pas ce blog comme un outil de campagne pour DSK que je soutiens. Comme secretaire de section je dois l'objectivité.
Les articles publiés sur la campagne du PS sont des articles de presse comme Le monde ou Le parisien dont on ne peut pas a priori dire qu ils sont de parti pris?.
Si tu as des articles de presse nationale qui analysent sous un autre angle la campagne et s ils sont dans la ligne du parti, je les publie volontier.
Amitiés socialistes,
Jean-Yves Vannier
Secretaire de section PS Aubervilliers
Rédigé par : Vannier | 22 octobre 2006 à 10:04
Bravo pour la structure de ce blog en revanche le choix de la revue de presse aurait pu être moins partisan.
Si tu veux faire vivre le blog on pourrait profiter de la campagne interne en donnant à chaque mandataire de candidat un espace d'expression (et pas uniquement dans la rubrique commentaires).
Amitiés socialistes.
Ugo Lanternier
Comité de soutien à Laurent Fabius sur Aubervilliers
Rédigé par : Ugo | 20 octobre 2006 à 23:59
Je pense effectivement que le côté "récitation" de ces débats est un peu navrant. Lorsqu'il faudra affronter Nicolas Sarkozy ou Jean-Marie Le Pen, ils ne feront pas parvenir à l'avance leurs questions et il faudra être en mesure de leur répondre du tac au tac. Le premier débat s'étant déroulé courtoisement et les candidats ayant fait la preuve de leur sagesse, je pense qu'il ne serait pas mauvais de relâcher un peu les contraintes afin de donner plus de spontanéité aux discussions et de permettre de voir ce que chacun a vraiment dans le ventre. Je ne sais pas ce que les camarades de la section en pensent mais s'ils sont d'accord on pourrait peut-être faire remonter cette idée aux instances nationales?
Marc Guerrien
Rédigé par : Marc Guerrien | 20 octobre 2006 à 12:22