18 Juin 2008 |
LE POINT DE VUE DE MARYLISE LEBRANCHU, OLIVIER DUSSOPT, BENOÎT HAMON, RÉGIS JUANICO, DANIEL GOLDBERG
Le lourd prix de l'économie « low cost » et de la concurrence
La concurrence fait baisser les prix. Mais quel est le prix de la concurrence ? Quel sera le prix de l'entrée de la France dans l'ère du « low cost », nouvel eldorado économique vanté par le gouvernement à des ménages français déprimés par une croissance exsangue, un pouvoir d'achat en berne et une condition sociale de plus en plus vulnérable...
Pour lire la suite : Téléchargement tribune_low_cost.doc
Cela a donné lieu mardi 24 juin à un débat sur BFM que l’on peut écouter sur : http://www.radiobfm.com/index.php?id=149&idemission=123
Chacun se souvient de la période de croissance, qu'a vécu la France, quand Lionel Jospin était au pouvoir. L'économie française tourne mieux, quand les socialistes sont au pouvoir. Aujourd'hui avec la hausse des prix, et la crise financière, dite des subprimes, on préférerait qu'à Bercy il y ait Dominique Strauss Kahn, ou Laurent Fabius, plutôt que Chsristine Lagarde. Sous Lionel Jospin, la France a commencé a se désendetter, alors que sous Chirac et sous Sarkozy, la dette de l'Etat augmente fortement.
Lors des élections présidentielles, on aimerait bien pouvoir voter socialiste.
Mais ce n'est pas possible. Car en matière de sécurité intérieure et de sécurité extérieure, les déclarations des dirigeants du parti socialiste sont désinvoltes, voire irresponsables. Deux exemples qui le démontrent : Aujourd'hui, en ce mois d’août 2008, alors que nous devons tous nous montrer solidaires de notre armée, qui lutte pour la liberté du monde en Afghanistan, on entend Paul Quilés ou Julien Dray dire que l'action de l'armée française est inutile, et que nos dix compatriotes parachutistes sont morts pour rien. C'est scandaleux.
Hier, après l’incendie au centre de rétention administrative du Mesnil Amelot, un secrétaire national du Ps a parlé de la « politique injuste du gouvernement ». Alors que ce que Brice Hortefeux en luttant contre le travail clandestin, c’est le bon sens, c’est ce que les socialistes auraient du faire, quand ils étaient au pouvoir. Le travail clandestin, ce sont des cotisations sociales qui ne rentrent pas dans les caisses de l’Urssaf, et ce sont des patrons et des organisateurs de trafic de main d’œuvre, qui s’enrichissent sans payer d’impôts. Le travail clandestin tue le travail légal.
Au niveau local ou régional, le vote socialiste est souvent un bon choix.
Mais au niveau national, voter socialiste, c'est un dilemme : c'est à la fois voter pour que le pays soit mieux géré, mais c'est aussi voter pour l’insécurité, pour le développement des trafics du banditisme, et du terrorisme.
Or on préfère vivre en sécurité, même avec de la récession.
Rédigé par : citoyen Aubervilliers | 20 août 2008 à 22:45