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10 septembre 2008

Commentaires

André Louis

Maintenant je deviens un passionné des rapprochements internes socialistes, Hollande/Delanoe bientôt Royal/Moscovici en préparation, les barons des grosses fédérations PS en arbitre. Je ne "comprends" pas les divergences de fond mais j'aime de plus en plus ces ballets. Cela me rappelle le scénario du congrès de Rennes avec ses 7 motions. Y en aura t-il plus ou moins de courants ? Je suis impatient de connaître les résultats du concours. Je sais : je caricature. Pardon pour cette ironie anti "socialiste" primaire.

Sinon nos amis Strauss Kahniens locaux devront choisir leur "clan". Leur "souffrance" existentielle doit être importante heureusement les élections locales sont passées, il n’y a plus besoin de mise en scène unitaire.

Ouf ! Le spectacle peut continuer en coulisse.

furax

merci a MARC de ses analyse il y du neuf a AUBER ....yannick calme toi !!!!

furax

tout le monde dit la même chose rénover ,rassembler ,reconquérir les masses populaires , rajeunir et reconstruire le parti etc....j'en passe et des meilleures
alors que penser de tout cela ??
pour gagner il faut d'abord un programe crédible ,ce que nous n'avons pas , une politique économique et écologique qui ne soit pas contradictoire ,ni de mode ,et qui ne porte pas atteinte au niveau de vie des classes moyennes soutien de tout les
régimes , avons nous celà ? une politique extérieure résoluement européenne ,orientée sur le développement des anciens pays de l'est ,afin de bien les ancrer dans l'Europe ,etc...etc... il y en a bien à
dire ...je vous laisse le soin de continuer !!!!!!!!!

Marc Guerrien

Je partage dans ses grandes lignes ton constat, Yannick, et suis d'accord avec Pierre Moscovici lorsqu'il souligne l'urgence aujourd'hui de privilégier le fond (si ce n'est pas à présent qu'il n'y a pas d'élections majeures à l'horizon, quand cela pourra-t-il être?).

Il sera toujours temps de trancher plus tard sur la question du candidat présidentiel - pourquoi pas par de nouvelles formes de primaires comme certains le proposent. Mon sentiment en tout cas est que si l'on désigne un "pré-candidat" présidentiel aujourd'hui, cela risque d'aggraver encore la situation à la tête du parti puisque celui-ci risque d'être durant les années qui viennent la cible de ses rivaux potentiels et d'arriver affaibli - ou de ne pas arriver du tout - en 2012. Mieux vaut rompre avec cette logique des égos pour se préparer dans la sérénité dans les années qui viennent à l'alternance.

Une fois ce constat fait, je ferai quand même un distingo assez important entre la démarche de Ségolène Royal et Bertrand Delanoë, et celle de Martine Aubry, que tu ranges peut-être un peu rapidement dans la même catégorie des "présidentiables". Car si les deux premiers ont clairement mis en avant la question de l'importance du leadership, défendant l'hypothèse largement reprise dans les grands médias selon laquelle le PS souffre avant tout d'un problème de leader, la seconde a me semble-t-il une approche sensiblement différente en s'inscrivant dans une démarche plus collective. Je crois d'ailleurs qu'elle n'a pas ouvertement annoncé sa candidature au poste de premier secrétaire, et c'est elle qui semble avoir réussi à rassembler les soutiens les plus larges. Compte tenu de la convergence de sa démarche avec celle de Pierre Moscovici, notamment le refus de la personnalisation du parti, il serait souhaitable qu'ils arrivent à s'entendre pour déposer dans les jours qui viennent une motion commune pour le Congrès.

Marc Guerrien

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