Par Bernard Guerrien Economiste, université Paris 1-Panthéon-Sorbonne, auteur d’une vingtaine d’ouvrages de microéconomie, de macroéconomie, sur la théorie néoclassique et sur la théorie des jeux, ainsi qu’un Dictionnaire d’analyse économique.
En préambule un extrait du programme présidentiel de Sarkozy de 2007 assez croustillant par les temps qui courent... Heureusement en tout cas que toutes les promesses ne sont pas faites pour être tenues !
" Les ménages français sont aujourd’hui les moins endettés d'Europe. Or, une économie qui ne s'endette pas suffisamment, c'est une économie qui ne croit pas en l'avenir, qui doute de ses atouts, qui a peur du lendemain. C'est pour cette raison que je souhaite développer le crédit hypothécaire pour les ménages et que l'État intervienne pour garantir l'accès au crédit des personnes malades.
Je propose que ceux qui ont des rémunérations modestes puissent garantir leur emprunt par la valeur de leur logement.
Il faut réformer le crédit hypothécaire. Si le recours à l’hypothèque était plus facile, les banques se focaliseraient moins sur la capacité personnelle de remboursement de l’emprunteur et plus sur la valeur du bien hypothéqué. Ceci profiterait alors directement à tous ceux dont les revenus fluctuent, comme les intérimaires et de nombreux indépendants" (page 24)
« Haro sur les marchés financiers », sur les méfaits des traders et de leurs patrons qui touchent des rémunérations scandaleuses, sur les milliards « partis en fumée », sur leur mimétisme et sur les menaces qu’ils font peser sur l’économie réelle ! Voilà ce qu’on entend un peu partout maintenant. Il suffirait de donner un bon coup de balai là-dedans, enlever leurs parachutes dorés et baisser leurs scandaleuses rémunérations à toutes ces gens, mettre en place une réglementation appropriée, pour résoudre la question, après une « purge » inévitable, pour repartir sur des bases « saines ».
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Rien sur la victoire du candidat des banlieues soutenu par les socialistes d'Aubervilliers, l'UMP de la Courneuve... Je parle bien sur d'Obama. Nul doute que notre soutien a été décisif pour sa victoire. Quant au recul de la pauvreté aux Etats Unis, il aura fort à faire et nous, on l'attends sur l'Irak, la Palestine et l'Afghanistan. Le symbole ne fait pas le moine.
Rédigé par : Modeste | 05 novembre 2008 à 09:03