Ainsi, donc, ces centaines de milliers de manifestants ne seraient que « poussière » selon le président battu Ahmadinejad ?
Ainsi, donc, son propre peuple n’existerait pas?
Par son coup de force électoral, le régime des mollahs décrète l'infaillibilité d'un régime théocratique définitivement supérieur aux choix rationnels des citoyens ; en interdisant les manifestations, en censurant les médias, en procédant à des arrestations arbitraires, en coupant les moyens modernes de communication, il cherche le pourrissement avant l'affrontement.
Le mouvement populaire pacifique des Iraniens peut marquer le début d'une nouvelle ère en Iran qui voit le peuple revendiquer la démocratie. Celui-ci a soif de changement et a choisi, après le scrutin du 12 juin, la voie exemplaire d'un soulèvement démocratique. Il a compris que – sauf à vouloir subir le sort du printemps chinois de 1989 – c'est le moment ou jamais de s'unir durablement pour faire respecter leur citoyenneté. La détermination du pouvoir fait désormais face à celle des Iraniens eux-mêmes unis par le nombre, le calme, la détermination...et le soutien de l'opinion publique internationale.
C'est pourquoi il faut aussi, dans le monde, aider les relais de la démocratie iranienne en marche comme nous y appellent tant de voix : au-delà du respect de leur vote, qu'exigent tous les Iraniens, ceux de l'intérieur comme ceux de l'extérieur, ce qui se passe en Iran peut changer la face du Monde et est porteur d’'un avenir neuf.
C'est de cet espoir dont tous ceux qui sont épris de liberté, de justice et de démocratie ont besoin. Nous avons envie que le peuple iranien réussisse ce changement. Les modalités lui appartiennent et le débouché devra très certainement être négocié. Mais pour cela, il faut tenir. Certes, cela dépend en grande partie du peuple iranien mais, par la manifestation de notre solidarité, nous voulons lui dire que le monde le regarde en admirant son courage.
-Nous exigeons la cessation des tirs meurtriers et les violences sur les manifestants
-Nous demandons le respect du droit des journalistes de rendre compte librement des évènements en cours.
-Nous exigeons la libération des manifestants arrêtés
Soutenons les iraniens dans leur exigence de la vérité des urnes !
Rassemblement Dimanche à 15h, place d'Iéna
(M° Iena)
Premiers signataires: SOS Racisme, Pouria Amirshahi, secrétaire national du PS chargé des droits de l'homme Centre culturel Pouya, UEJF, FIDL, Confédération étudiante, Fédération Nationale des maisons des Potes, Banlieues du Monde, NPNS, Naza Moktari, Patrick Pelloux, médecin urgentiste, Marek Halter, Jack Lang,ancien ministre et député, Mohamed Sifaoui, journaliste Michel Taubman rédacteur en chef de la revue Le meilleur des mondes, Jacky Mamou, Président du Collectif Urgence Darfour, Harlem Désir, Député européen, Bertrand Delanoë, Maire de Paris, Fodé Sylla, membre du Conseil économique et social (…)
Malheureusement, c'est faux. Je me souviens parfaitement du discours du maire qui a préféré esquiver de peur de choquer un certain électorat ... Ou alors c'est peut-être la direction du PS qui a imposé de se taire sur ce sujet de peur de ne pas être convoqué au diner du CRIF ? En tout cas, le PS n'était pas présent dans les manifs. Citons au passage que votre camarade Frêche investit massivement dans les colonies israeliennes implantées en Palestine à travers la société AGREXCO.
Quant à la RDC, oui, on ne m'a pas vu parce que ce problème ne m'intéresse pas particulièrement. Contrairement à vous je le dis et je ne me donne pas bonne conscience.
Rédigé par : Ahmed | 23 juin 2009 à 19:17
Si pareil, nous ne faisons pas de tri dans nos mobilisations quand les valeurs en cause heurtent nos convictions. Que cela soit pour Gaza, l'Iran ou la République Démocratique du Congo où on ne vous a pas vu du tout...
Rédigé par : Mobilisation sélective ? | 23 juin 2009 à 13:00
Vous étiez moins prompt à manifester lors de guerre de Gaza. Avec les socialistes, c'est toujours la même soupe !
Rédigé par : Ahmed | 22 juin 2009 à 06:04