Le ministère de la Culture célèbre cette année son cinquantenaire. Triste anniversaire en réalité. Quiconque entre au contact de son administration est frappé par la démoralisation de ses agents, la paupérisation de ses moyens, son atonie et l’absence de tout projet politique global d’envergure, alors que c’est précisément son existence qui donnait sens et enthousiasme à ce ministère jadis audacieux, conquérant et dynamique.
Que s’est-il donc passé ? Nous assistons malheureusement à un étouffement voulu par l’actuel pouvoir de la politique culturelle nationale. Le ministère mène une action de moins en moins visible. Il est devenu une administration de gestion, sans imagination, qui n’a pas su s’adapter au monde d’aujourd’hui, qui censure Internet, ignore les pratiques innovantes, la mondialisation et néglige le rôle prépondérant des collectivités territoriales à la fois premiers financeurs mais aussi véritables acteurs de la vie culturelle.
Par contre à Aubervilliers, grâce à Hafidi, on a un enrichissement permanent au niveau culture.
Rédigé par : Vive Hafidi | 21 octobre 2009 à 17:42