Marie Duru-Bellat et Camille Peugny, tous deux chercheurs à l’Observatoire sociologique du changement, reviennent sur le récent livre d’Eric Maurin, « La peur du déclassement ». Ce texte est paru dans Libération du 5 novembre 2009.
Dans son dernier livre, Eric Maurin défend la thèse selon laquelle la France est rongée par « La peur du déclassement », une peur qui ne peut se justifier objectivement : définissant le déclassement comme le fait de perdre un emploi stable, il souligne que le phénomène ne concerne que « les marges de la société » (chaque année, 1% de la population active) tandis que 99% des salariés seraient à l’abri de la « déchéance sociale ». Comment expliquer alors un tel gouffre entre une réalité statistiquement très rare et un sentiment à ce point répandu ? Ce pessimisme français trouverait racine dans une trop forte protection des statuts et dans le fossé séparant ceux qui sont protégés et ceux qui ne le sont pas : on aurait d’autant plus peur de déchoir que sa propre situation est assurée et bien plus que celle des autres. Cette thèse appelle plusieurs remarques, notamment sur la mesure du déclassement.
Mettre une décharge pour améliorer le cadre de vie à la porte de la villette, voila une bonne idée socialiste !!
Rédigé par : Aubervilliers, poubelle de paris : En voila une bonne idée !! | 09 novembre 2009 à 18:53
Eh oui, mieux que la critique!!!!
Rédigé par : YANNICK | 09 novembre 2009 à 17:27
Chez Jaco, c'est plus le surclassement qui est à craindre!
Rédigé par : Surclassons JACO | 09 novembre 2009 à 15:58
Encore une idée au PS!
Rédigé par : Encore une idée au PS! | 09 novembre 2009 à 15:23