Aujourd’hui, jeudi 8 avril, le Conseil général de
Seine-Saint-Denis a adopté son budget de révolte, inscrivant dans ses recettes
une partie de la dette de l’Etat à l’égard du département.
Le combat est donc lancé et j’entends que le gouvernement s’acquitte enfin de sa dette vis-à-vis des habitants de la Seine-Saint-Denis.
Mais ce combat est d’abord le combat de tous les départements, victimes comme la Seine-Saint-Denis de la faillite de l’Etat-Sarkozy et de son désengagement vis-à-vis des collectivités locales.
La révolte initiée en Seine-Saint-Denis restera comme le point de départ d’une fronde grandissante des départements, à laquelle le Premier Ministre aura le devoir de répondre dans les plus brefs délais.
Face à trente ans de décentralisation, pourra-t-il assumer plus longtemps le saccage des services publics locaux et l’étranglement financier des territoires de la République ?
Je suis déterminé à obtenir le remboursement de mon dû, et le large soutien qu’ont exprimé les départements à l’égard de ma démarche prouve que cette détermination est partagée.
Commentaires