Le maire de Paris a publié une tribune dans Le Monde, où il met en garde que «notre pays semble à nouveau privé de repères, attiré vers les abîmes du renoncement».
Il y a un peu plus de soixante-dix ans, Montherlant publiait un petit livre ardent et lucide, L'Equinoxe de septembre, dans lequel il dénonçait l'esprit de Munich, décrivant l'atmosphère délétère de la France de la fin des années 1930. On y voit s'élever la coalition des égoïsmes, la haine de tous contre tous et la résignation érigée en principe. Y règne "une morale où l'indignation est appelée "mauvais caractère", où l'expression de ce qui est est appelée "inconvenance", où tout homme qui se tient à ses principes, et dit non, est décrété "impossible"". Comment ne pas percevoir l'écho que l'époque actuelle renvoie à ce tableau édifiant ?
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