«Ainsi se met en place le cycle classique de provocation et de répression, car disposer de moins de présence permanente sur le terrain oblige nos collègues à des réactions de plus en plus musclées face à la violence qui se déchaîne», explique le premier syndicat de gardiens de la paix.
«Après une dizaine d'années d'échecs, de renoncement et de démagogie politique, la France a le triste privilège de vivre une situation unique en Europe: ses policiers sont reçus avec des armes de guerre dans certains quartiers. Arrêtons de nous voiler la face ! Depuis plusieurs années, certaines zones sont dépourvues d'une présence policière permanente et suffisante en effectifs. Résultat: la braise couvait et le feu a repris», écrit Unité SGP Police.
«Loin d'annonces percutantes, il est indispensable de faire face à cette crise par une présence policière massive, permanente et bien dotée en moyens et sur le plan pénal, alors que se succèdent des propositions en rafale, il convient déjà et avant tout d'appliquer la loi et que les peines soient réellement effectuées, ce qui n'est pas le cas actuellement de plus de 30% des condamnations», ajoute le syndicat.
Vendredi à Grenoble, le président Nicolas Sarkozy a promis un nouveau renforcement de l'arsenal répressif contre les délinquants, en déplorant l'échec du modèle d'intégration français depuis 50 ans.
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