Avec Dilma Rousseff, entre au Palácio do Planalto, une femme au destin qui force le respect : la fille d’immigré bulgare, l’économiste de formation, la militante clandestine, la femme emprisonnée et torturée sous la dictature, la femme engagée, la ministre de l’énergie. Et comment ne pas se réjouir qu’un des plus grands pays du monde vienne d’élire pour la première fois de son histoire une femme Présidente.
Companheira de Lula da Silva, elle incarne la gauche qui marche, à la fois responsable et moderne, une gauche des valeurs au service des plus fragiles. Le Brésil de Lula a su se saisir de la mondialisation sans accepter d’en subir les contraintes, s’ancrer dans les échanges internationaux mais tout en faisant en sorte que le politique reprenne la main sur l’économique. Leur action commune à tous les deux sur la réduction de la pauvreté comme sur l’accès à l’éducation est remarquable.
Je sais que Dilma Rousseff saura emmener le Brésil plus loin encore. Lorsque nous nous sommes rencontrés, en juin, à Paris, j’ai aimé sa force de convictions et de caractère. Comme elle le dit elle-même, elle est de celles qui ne « baissent jamais les bras ».
Communiqué de Martine Aubry, première secrétaire du PS
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