Une semaine après le coup de tonnerre qui a éclaté dans la vie politique française avec l’arrestation de Dominique Strauss-Kahn, le Parti Socialiste rentre dans la période de tous les dangers. Maîtrise collective ou guerre de tranchée, l’avenir n’est pas écrit. Il se joue de mon point de vue autour de 5 mots clé :
Décence : Un homme et une femme sont plongés dans une terrible histoire. L’un des deux seulement est une victime. Si nous sommes attachés à la présomption d’innocence nous le sommes plus encore à la dignité de la personne. Les propos machistes entendus ici et là sont indignes. Le temps que nous vivons devrait être à la vigilance et aux rappels des droits des femmes, et non à de sinistres dérapages alliant sexisme et gauloiserie.
Réflexion : L’urgence est mauvaise conseillère. Les évènements dont nous parlons ne datent que d’une semaine. Serions-nous à ce point affolés ou dépendant de notre identification à un sauveur pour ressentir le besoin de nous jeter à corps perdu dans le portrait robot du remplaçant idéal ? DSK n’était pas désigné et le PS est vieux de plus d’un siècle d’histoire glorieuse. Des débats existaient avant son arrestation, ils existent toujours. Le temps de l’échange et de la réflexion nous sont toujours nécessaires, la précipitation nous mènerait à l’échec.
Loyauté : La désignation d’un candidat à l’élection présidentielle n’est pas un congrès. Ce qui est en jeu n’est pas le contrôle du pouvoir au sein du mouvement socialiste mais la réussite de l’alternance en France après 10 ans de pouvoir absolu de la droite. On n’est pas candidat à l’élection présidentielle comme remplaçant ou en application d’un pacte. La crise actuelle ne saurait être instrumentalisée au bénéfice de tel ou tel. Emprunter ce chemin ne serait pas rendre service à Martine Aubry qui mérite mieux. Les lieutenants impatients doivent faire preuve de retenue.
Hauteur : Être candidat à l’élection présidentielle c’est proposer au pays une vision de l’avenir, dire qui l’on est et ce que l’on veut faire. Être candidat dans le tumulte qui est celui du monde d’aujourd’hui c’est ce sentir suffisamment fort pour redonner sens à l’action publique, réhabiliter les réponses collectives, redonner au peuple confiance dans sa capacité à choisir son destin. Ce débat est passionnant, il est à la hauteur de l’enjeu, c’est celui que j’appelle de mes vœux pour les semaines à venir.
Cap : Notre parti à un projet élaboré avec le concours de tous et adopté par l’écrasante majorité de ses militants. Notre parti à une méthode et un calendrier pour choisir son candidat. Notre parti à donc un cap et la responsabilité de sa direction est de tenir ce cap sans plier dans la tempête médiatique. Cette maîtrise collective sera je n’en doute pas saluée par les français et tranchera avec la politique à la godille, dictée par l’instant et la pression médiatique, à laquelle nous a habitué depuis 4 ans Nicolas Sarkozy.
Le PS a le choix. Soit il reste fidèle à la méthode et aux règles qu’il s’est donné, soit il retombe dans le jeu des écuries et des guerres de position. Sa capacité à gagner l’élection présidentielle dépend de ce choix ; il se fait sous le regard attentif des français qui ne nous feront aucun cadeau en cas de défaillance collective.
C Clergeau
Réponse :
1) La présomption d'innocence existe. Merci d'attendre le procès. Pour ce qui est du reste de votre propos cela prouve simplement que vous n'êtes ni communiste ou ni d'extreme gauche...
2)La municipalité d'Aubervilliers n'est pas responsable de la politique routière de l'état. La municipalité d'Aubervilliers a réalisé des dizaines de dos d'ane depuis le début de la mandature. Vous promenez vous dans les rues ? De plus Aubervilliers passera en zone 30 km/h sur la totalité de la ville dans les années à venir sauf sur les routes départementales. La sécurité routière est une priorité...
3)Pour ce qui est de la lutte contre les trafic de drogue, il y a ceux qui parlent et ceux qui agissent. Le préfet Lambert viendra une nouvelle fois sur Aubervilliers prochainement.
Cordialement,
Le blog
Rédigé par : le blog | 10 juin 2011 à 08:37
Franchement ctoyen_plaine_commune, arrête ta masturbation cérébrale.
Tu crois que le PS est aveugle.
Le PS est un parti politique dont la base est la république française.
C'est tellement évident que le PS soutient Monsieur le préfet.
Mais il manque d'effectif de police et de renseignements.
DSK est présumé innocent tant qu'il n'a pas été jugé.
Quand tu te poses la question "Le PS serait-il composé d'hommes violents ?", tu ferais mieux la garder cette question dans ta bouche et ne pas l'écrire car tes propos de la pure diffamation envers les militants et les élus PS.
Rédigé par : GrandOursPS | 07 juin 2011 à 04:27
1) violences faites aux femmes :
Mr Strauss-Kahn est un criminel et doit retourner en prison. Réclamer tous les jours dans les médias la présomption d'innocence c'est enfoncer sa victime Mme Diallo. Tant de solidarité et de compréhension envers un criminel de la part d'un parti de gauche c'est le monde à l'envers. Le PS serait-il composé d'hommes violents ? Seul Arnaud Montebourg a condamné Mr Strauss-Kahn.
2) violence routière :
a) permettre de récupérer en seulement un an les points perdus de son permis de conduire constitue un acte politique complice de la violence routière. Depuis 2008 cette facilité de récupération de points a causé des centaines de morts sur les routes françaises.
b) laisser en vente les avertisseurs de radar provoque une augmentation de la vitesse moyenne des trajets des véhicules automobiles et une augmentation de la mortalité sur les routes.
c) Pourquoi aucun radar dans les rues d'Aubervilliers ? Pourquoi jamais de contrôles de vitesse dans la ville ? Combien faudra-t-il de piétons écrasés pour que la ville d'Aubervilliers finance et crée des ralentisseurs et des dos d'âne ?
d) Pourquoi la municipalité d'Aubervilliers ne soutient pas le projet de la Ville de Paris de limiter à 50km/h la vitesse sur le périphérique ?
3) violences générées par le trafic de drogue en Seine-Saint-Denis : Pourquoi les élus socialistes ne soutiennent-ils pas et n'aident-ils pas le préfet Christian Lambert dans sa guerre contre les trafiquants de drogue ? A Aubervilliers à Saint-Denis à Sevran ce sont des PME de plusieurs centaines de "salariés" qui organisent l'achat et la vente des produits stupéfiants. Ces PME semblent mieux structurées que l'Etat. Les collectivités locales doivent aider l'Etat à stopper l'activité des PME de la drogue.
Sur ces 3 combats contre la violence routière, contre les violences faites aux femmes, contre la violence due au trafic de drogue, les silences des secrétaire et porte-parole du Parti Socialiste sont assourdissants. Pas un mot ni de Benoit Hamon ni de Martine Aubry ni pour dénoncer les cadeaux faits à la vitesse au volant, ni pour dénoncer le crime commis à New York, ni pour dénoncer l'importance du trafic de drogue en France et ses conséquences sanitaires.
En espérant que ce message ne soit pas censuré.
Rédigé par : ctoyen_plaine_commune | 03 juin 2011 à 12:12