Claude BARTOLONE, Président du Conseil général et Député de la Seine-Saint-Denis, sera présent à la manifestation du mardi 27 septembre pour apporter tout son soutien au mouvement de protestation des acteurs de l’éducation et des parents d’élèves. En effet, derrière les apparences d’une rentrée « réussie » en Seine-Saint-Denis avec un enseignant devant chaque classe, se cache une autre réalité.
L’Education Nationale, un pilier de la République battu en brèche par le gouvernement
Le département de la Seine-Saint-Denis, le plus jeune et le plus pauvre de France hexagonale, est particulièrement concerné par l’insuffisance des moyens alloués par l’Etat pour assurer l’éducation, la formation et le devenir de ses enfants. 27 % des jeunes de la Seine-Saint-Denis sortent du système éducatif sans qualification (soit 3 fois plus qu’à Paris).
Que dire des moyens accordés au remplacement des enseignants absents ? Les 700 enseignants remplaçants ne permettent pas à l’heure actuelle de combler les pics d’absence qui concernent près de 10% des effectifs. C’est le statu quo malgré les plaintes déposées par les parents d’élèves au Tribunal Administratif et auprès de la HALDE.
Que dire des suppressions de dispositifs mis en place pour enrayer les difficultés scolaires des enfants ? En Seine-Saint-Denis, ce sont 80 postes en RASED qui ont été gelés dans les écoles. Au collège, les baisses de dotation empêchent toute marge de manœuvre des établissements, contraints de supprimer les dédoublements de classes ou prendre des mesures de remédiations pour certaines disciplines.
Comment comprendre qu’on envoie des professeurs stagiaires seuls en charge d’une classe entière ? Fraîchement investis dans leur mission, et manquant parfois d’expérience, ils risquent d’être rapidement épuisés face aux difficultés qu’il peut rencontrer. Dans le Département, 400 professeurs stagiaires exercent dans le primaire et 38% ont moins de 30 ans au collège.
Enfin, alors que nous connaissons les bienfaits d’une scolarisation précoce pour les moins de 3 ans, comment ne pas s’étonner qu’elle n’est que de 0.8% en Seine-Saint-Denis ?
Face à cet état des lieux, le Ministre de l’Education Nationale doit entendre les revendications légitimes des parents d’élèves et des différentes fédérations : derrière les chiffres et les exigences comptables de Bercy, il y a des élèves et des familles qui attendent de l’Ecole Républicaine qu’elle remplisse sa mission de service public.
I'm out of league here. Too much brain power on diplasy!
Rédigé par : Megan | 31 décembre 2012 à 07:10
claude barto prépare son changement de camp ,on ne sais jamais ,si on veut être ministre ,il faut saisir
toutes les opportunités ,c'est beau la politique !
Rédigé par : albert | 08 octobre 2011 à 17:50
Ah ouais et qui ? Parce le sinistre Antoine W. n'est pas la mairie que je sache.... Non ?
Rédigé par : On te comprend, Claude ! | 05 octobre 2011 à 18:56
Pourtant certains sont passé directement de la direction de la FCPE à la municipalité.
Rédigé par : Qui noyaute qui ? | 05 octobre 2011 à 17:38
Au regard de l'attitude partiale et partisane (parce que complétement noyautée) de la FCPE sur Aubervilliers, on ne peut que comprendre et approuver Claude Bartolone...
Et je fais la distinction entre les dirigeants locaux de la FCPE, certains parents d'élève adhérents à cette noble fédération et tout à fait honnêtes et l'ensemble des parents d'élèves sur la ville. Ces parents d'élèves mériteraient bien mieux d'ailleurs...
Rédigé par : On te comprend, Claude ! | 05 octobre 2011 à 16:49
CLAUDE BARTOLONE APPORTE SON SOUTIEN A LA JOURNEE D’ACTIONS POUR L’ECOLE
mais réduit sa subvention à la FCPE 93.
Rédigé par : Sa main gauche ne sait pas ce que fait sa main droite | 05 octobre 2011 à 13:42
La situation va bien au-delà de ce que décrit M. Bartolone, notamment dans les collèges, où les seuils d'ouvertures ne sont plus respectés. L'usage issu des luttes de 1998 avait consacré l'interdiction du dépassement de 24 élèves par classe en ZEP (tous les collèges d'Aubervilliers sont ZEP). Cet usage est caduc : de nombreuses classes sont désormais à 25, et il n'est plus rare que les groupes de langues approchent les 30. Se répand désormais un autre mode de calcul : 24 élèves en moyenne par établissement, ce qui se pratique déjà dans les écoles primaires avec les résultats que l'on sait.
Pire encore : pour atténuer l'aggravation des conditions d'enseignement au collège Rosa Luxemburg, l'Inspection Académique a purement et simplement supprimé un nécessaire dispositif d'accueil des élèves primo-arrivants, qui n'a été rouvert nulle part sur la ville. Les élèves ne peuvent avoir disparu par enchantement : ils restent coincés dans les couloirs d'attente de l'IA, alors que les classes d'accueil des autres collèges sont déjà très chargées.
Quant à la resectorisation des collèges, elle se fait attendre, et les parents sont contraints d'aller supplier les Principaux d'inscrire leurs enfants, parfois loin de chez eux, selon une nouvelle directive qui assouplit le bassin de recrutement des collèges, et les étend à la ville entière. Faudra-t-il que les enfants du Landy soient scolarisés au fort d'Aubervilliers ?
Tout cela rendrait nécessaire un sixième collège. Mais les hésitations sur le terrain de construction et le jeu de dupe entre municipalité, conseil général et communauté de commune aboutit à des retards qui rendront la situation insupportable à brève échéance : nécessaire en 2012, indispensable en 2014, il ne pourra voir le jour désormais qu'après 2015.
A quand les décisions de fond : constructions d'établissements sur des programmes rationnels (jauge de 500 en collège), cours préparatoires et CE1 à 16 élèves, abaissement des seuils à 20 élèves pour tous les autres niveaux ?
Qui mettra l'éducation comme investissement au centre, non pas seulement dans les discours, mais dans les faits ?
Rédigé par : spes in alium | 03 octobre 2011 à 12:03
Saluons le ralliement de fait de Claude Bartolone qui a apparemment eu l'intelligence politique de comprendre à temps que si le prochain président de la République n'est pas Nicolas Sarkozy, ce sera François Hollande.
Rédigé par : Pour l'alternance en 2012 | 27 septembre 2011 à 00:16