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27 septembre 2011

Commentaires

Megan

I'm out of league here. Too much brain power on diplasy!

albert

claude barto prépare son changement de camp ,on ne sais jamais ,si on veut être ministre ,il faut saisir
toutes les opportunités ,c'est beau la politique !

On te comprend, Claude !

Ah ouais et qui ? Parce le sinistre Antoine W. n'est pas la mairie que je sache.... Non ?

Qui noyaute qui ?

Pourtant certains sont passé directement de la direction de la FCPE à la municipalité.

On te comprend, Claude !

Au regard de l'attitude partiale et partisane (parce que complétement noyautée) de la FCPE sur Aubervilliers, on ne peut que comprendre et approuver Claude Bartolone...

Et je fais la distinction entre les dirigeants locaux de la FCPE, certains parents d'élève adhérents à cette noble fédération et tout à fait honnêtes et l'ensemble des parents d'élèves sur la ville. Ces parents d'élèves mériteraient bien mieux d'ailleurs...

Sa main gauche ne sait pas ce que fait sa main droite

CLAUDE BARTOLONE APPORTE SON SOUTIEN A LA JOURNEE D’ACTIONS POUR L’ECOLE
mais réduit sa subvention à la FCPE 93.

spes in alium

La situation va bien au-delà de ce que décrit M. Bartolone, notamment dans les collèges, où les seuils d'ouvertures ne sont plus respectés. L'usage issu des luttes de 1998 avait consacré l'interdiction du dépassement de 24 élèves par classe en ZEP (tous les collèges d'Aubervilliers sont ZEP). Cet usage est caduc : de nombreuses classes sont désormais à 25, et il n'est plus rare que les groupes de langues approchent les 30. Se répand désormais un autre mode de calcul : 24 élèves en moyenne par établissement, ce qui se pratique déjà dans les écoles primaires avec les résultats que l'on sait.

Pire encore : pour atténuer l'aggravation des conditions d'enseignement au collège Rosa Luxemburg, l'Inspection Académique a purement et simplement supprimé un nécessaire dispositif d'accueil des élèves primo-arrivants, qui n'a été rouvert nulle part sur la ville. Les élèves ne peuvent avoir disparu par enchantement : ils restent coincés dans les couloirs d'attente de l'IA, alors que les classes d'accueil des autres collèges sont déjà très chargées.

Quant à la resectorisation des collèges, elle se fait attendre, et les parents sont contraints d'aller supplier les Principaux d'inscrire leurs enfants, parfois loin de chez eux, selon une nouvelle directive qui assouplit le bassin de recrutement des collèges, et les étend à la ville entière. Faudra-t-il que les enfants du Landy soient scolarisés au fort d'Aubervilliers ?

Tout cela rendrait nécessaire un sixième collège. Mais les hésitations sur le terrain de construction et le jeu de dupe entre municipalité, conseil général et communauté de commune aboutit à des retards qui rendront la situation insupportable à brève échéance : nécessaire en 2012, indispensable en 2014, il ne pourra voir le jour désormais qu'après 2015.

A quand les décisions de fond : constructions d'établissements sur des programmes rationnels (jauge de 500 en collège), cours préparatoires et CE1 à 16 élèves, abaissement des seuils à 20 élèves pour tous les autres niveaux ?

Qui mettra l'éducation comme investissement au centre, non pas seulement dans les discours, mais dans les faits ?

Pour l'alternance en 2012

Saluons le ralliement de fait de Claude Bartolone qui a apparemment eu l'intelligence politique de comprendre à temps que si le prochain président de la République n'est pas Nicolas Sarkozy, ce sera François Hollande.

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