Pour vous et avec vous !

Semaine contre l'homophobie

Jacques Salvator, maire et vice-président de Plaine Commune,
Omar Aït-Bouali, maire-adjoint à la Jeunesse, au Sport et à l'Education populaire,
Soumia Zahir, conseillère municipale déléguée à la Lutte contre les discriminations,

ont le plaisir de vous inviter à la semaine,

Changer de regard
En marche contre l’homophobie du 17 au 22 mai

Une semaine d’initiatives conjointes entre les villes d’Aubervilliers et de Montreuil pour faire tomber les préjugés.

Débats, films, expositions et rencontre sportive

Le programme à Aubervilliers :

Toute la semaine
En mairie, exposition photos Les condamnés ; dans mon pays ma sexualité est un crime par Philippe Castetbon. Une série de portraits de personnes poursuivies dans leur pays en raison de leur orientation sexuelle. Vernissage lundi 17 mai à 18 h en mairie.

Dans les équipements de quartier, une exposition itinérante du service communal d’Hygiène et de santé.

Interventions dans les lycées.

Mercredi 19 mai à 19 h
Projection-débat autour du film "I love you Phillip Morris"
Avec Louis-Georges Tin, président du Comité IDAHO (International Day Against Homophobia and Transphobia), porte-parole du CRAN et fondateur de la Journée mondiale contre l'homophobie et la transphobie, Vincent Loiseau, porte-parole d'Inter LGBT (Interassociative lesbienne, gay, bi et trans), Stéphane Jarre, intervenant pour l’association SOS Homophobie.

Cinéma Le Studio, 2 rue Edouard Poisson
(tarifs : 4, 20 euros et 3, 50 euros pour les moins de 18 ans)
réservation au 01.48.33.52.52

Samedi 22 mai de 13 h 30 à 15 h 30, Place de la mairie
Stands et animations avec les associations Inter LGBT, SOS Homophobie, Contact, Aides, l’Omja, le Pij, le service municipal d’Hygiène et de santé. Avec l’amicale participation du comédien-humoriste Booder.

Départ en car à 15 h 30 pour Montreuil
 
De 16 h à 18 h, Stade des Grands pêchers à Montreuil
(21 rue des Grands pêchers)
Match de football avec l’équipe de Montreuil, le Paris Foot Gay, et des personnalités sportives d'Aubervilliers. Signature de la charte "Carton rouge à l'homophobie".

Tout le programme sur www.aubervilliers.fr et sur www.montreuil.fr

La Lettre d'Evelyne Yonnet

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Téléchargement Lettre Evelyne Yonnet

Aider la parentalité, soutenir les parents

La municipalité d’Aubervilliers a créé, en juin 2009, un Conseil Local de Soutien à la Parentalité (CLSP). Pourquoi ce conseil ? Pour réunir les partenaires les plus divers (institutions, collectivités, associations de parents...) agissant dans ce champ et mieux mobiliser, du coup, l’ensemble des idées et des moyens d’intervention pour aider tout parent aux prises à des interrogations ou à des difficultés concernant l’éducation de leur enfant. En plus des actions déjà existantes comme l’accompagnement social individuel des familles, la médiation école-famille portée par le Programme de Réussite Educative (PRE), les actions spécifiques menées par les professionnels de la petite enfance, les associations de parents, la mise en place d’un REAAP (Réseau d’ Ecoute d’Appui et d’Accompagnement des Parents), il a été institué une Commission d’accueil des familles. Sa vocation est, dans le cadre de la convocation par le maire de parents au regard de comportements ou de faits de leurs enfants, de permettre une compréhension partagée de la situation et de décider, avec les parents, des suites à donner pour que cela cesse. De ces convocations, le CLSP est saisi pour mobiliser, le cas échéant, les réponses à apporter pour soutenir les familles. Soutenir, c’est notre objectif. C’est avant tout échanger directement et franchement avec les parents et tout faire pour les "réarmer" dans leur rôle et leur fonction. Dans une ville comme la nôtre, jeune et multiculturelle, l’enjeu est majeur. Il ne s’agit donc pas d’alourdir les situations par une sanction supplémentaire dont la possibilité juridique existe depuis longtemps et qui a démontré son inefficacité. Vouloir la généraliser et la systématiser n’apportera aucune solution concrète et réelle. Elle délégitime encore un peu plus là où il faut renforcer, suivre et évaluer. De la dernière réunion du CLSP, le 12 avril dernier, il a été décidé de travailler à la constitution d’un « Guide de la Parentalité » informant entre autres les parents de toute l’offre de soutien disponible sur la ville. De même, une « Maison des parents » a été actée pour permettre aux associations comme aux professionnels de travailler à la mise en place de permanences pour mieux accueillir les parents. Deux décisions sans effet d’annonce.

Benoît Logre
Adjoint au Maire en charge du soutien à la Parentalité

La Lettre des élus n°3

Cliquez sur l'image pour feuilleter la Lettre numéro 3

Au sommaire de ce troisième numéro :

Du plus pour Aubervilliers
par Benoît Logre, Adjoint au maire, Président du groupe des élu(e)s socialistes et républicains

Trois questions à Yacine Diakité, Adjointe au maire. Vie associative, Vie des quartiers et démocratie participative.Citoyenneté, conseil consultatif des résidents étrangers

Des abeilles à Aubervilliers : la municipalité engagée sur le développement durable et la survie de la biodiversité

Voisins solidaires

Jean-Jacques Karman vote avec la droite contre le budget de révolte du 93. C'est le retour du vote révolutionnaire ?

Les paris métropolitains d'Aubervilliers
par Marc Guerrien. Conseiller municipal délégué au développement universitaire du territoire

Téléchargement Lettre des Elus 3

Vidéo : Trois questions à Yacine Diakité

Vidéo : Voisins Solidaires à Aubervilliers. 13.04.2010

Mardi 13 avril 2010, à la Mairie d’Aubervilliers, 70 habitants ont reçu le prix "Voisins Solidaires" Ce prix distingue des Albertivillariens et Albertivillariennes qui s’engagent au quotidien dans des actions de solidarité au sein de la ville. Cette initiative menée par Yacine Diakité (adjointe au Maire en charge de la citoyenneté ) s’inscrit dans le dispositif « Immeubles en Fête ».
Lors de cette soirée, la ville d’Aubervilliers a également été primée par la Fédération Européenne Des Solidarités de Proximité (European Federation of Local Solidarity ) au regard de l’importante implication des élus et de la mairie, des services, des associations et des habitants dans le développement du « Mieux Vivre Ensemble ». Retrouvez la remise des prix en vidéo.

Des violences inacceptables à Hassi Messaoud

Le groupe des élu-e-s socialistes et républicains d'Aubervilliers condamne les violences que subissent des femmes à Hassi Messaoud, en Algérie. Depuis plusieurs jours, des femmes ont été attaquées, volées, torturées, violées et menacées de mort par des groupes d’hommes armés. De telles exactions avaient déjà eu lieu la nuit du 13 juillet 2001, où plusieurs dizaines d’hommes avaient pris part à un véritable lynchage, durant lequel des femmes avaient été agressées, torturées et violées.
 
Là encore, ces violences se sont concentrées contre des femmes seules, venues travailler dans cette ville pétrolière. Ces réactions cruelles et brutales illustrent les violences auxquelles les femmes doivent faire face lorsqu’elles remettent en cause les dominations et inégalités qu’elles subissent. Le travail, l’indépendance, l’autonomie des femmes, ne sont toujours pas acceptés et parfois brutalement combattus.
 
Au contraire, ces comportements atroces à l’encontre des femmes semblent être considérés comme acceptables, au regard de l’indifférence et de l’inertie des autorités locales. Cette ville dont provient une part importante du pétrole exporté est pourtant censée être très sécurisée. Il est inadmissible que de telles agressions aient lieu sans que les pouvoirs publics algériens ne s’emparent de cette situation afin de réprimer les violences, et garantir les libertés et droits des femmes.

Un urbanisme durable pour Aubervilliers

Le Plan Local d’Urbanisme d’Aubervilliers remplacera l’actuel Plan d’Occupation des Sols qui date de 1979. Il s’imposera à toutes les constructions à venir sur la commune. Il doit être conforme aux autres règlements qui structurent par ailleurs l’espace régional (SDRIF) et intercommunal (SCOT). Il est porteur d’une vision commune de ce que sera Aubervilliers dans les décennies à venir. Aubervilliers se développera de façon durable dans le respect de son identité, de l’environnement et de sa population.
Aubervilliers sera une ville plus intense et mieux équipée aussi. 4 emplacements réservés pour de futures écoles y sont inscrits ainsi qu’un 6e, voire un 7e collège, une université de 150 000 m², une piscine olympique et un conservatoire. De nombreux hectares inaccessibles aujourd’hui à la population seront rendus à la déambulation en produisant au passage davantage d’espaces verts (fort d’Aubervilliers, ZAC canal, Port-Chemin vert...).
Ce PLU favorise la production de logements (500 par an en année pleine) sociaux et en accession à la propriété pour permettre à chacun un parcours résidentiel et la résorption de l’habitat insalubre. Il préserve aussi des zones majeures d’activité.
Aubervilliers s’ouvrira largement sur le canal qui sera sa colonne vertébrale reliant les deux « côtés » de la ville et
favorisant sa thermorégulation. Mais le grand bouleversement sera l’arrivée de la ligne 12 jusqu’à la mairie, des tramways (aux Maréchaux sur Paris et du Tram’y) puis à terme de l’Arc express. Ce PLU est votre PLU, il sera soumis à enquête publique courant mai-juin 2010.

Jean-Yves Vannier
Maire adjoint, Urbanisme, Aménagement, Rénovation urbaine, Développement durable, Développement économique

L’ACUF, l’AMGVF et Ville et Banlieue s’unissent pour proposer une réforme efficace et fédératrice de la politique de la ville

Dans un contexte de refonte de la politique de la ville – géographie prioritaire et contrats urbains de cohésion sociale – et en cette année du dixième anniversaire de la loi SRU, l’Association des communautés urbaines de France (ACUF), l’Association des maires des grandes villes de France (AMGVF) et l’Association des maires ville et banlieue de France (AMVBF) ont engagé une réflexion commune autour des solidarités territoriales et urbaines.

Alors que se tient aujourd’hui le troisième forum « Espoir banlieues » à Nice, nous souhaitons proposer, sur la base de nos expériences et réflexions locales, un manifeste pour une réforme efficace et fédératrice de la politique de la ville.
 
Pourquoi nous sommes attachés à la politique de la ville. Cette politique a enrayé la dégradation des quartiers dans un contexte économique et social de plus en plus tendu. Situation qui, selon le dernier rapport de l’Observatoire national des zones urbaines sensibles (ONZUS), se stabilise ou s’améliore légèrement, même si certains écarts continuent de se creuser avec le reste des agglomérations. Avant les autres, la politique de la ville a su s’adapter aux différences du tissu local, notamment en Ile-de-France, et innover : diagnostics partagés, expertises pluridisciplinaires, transversalité, évaluation, contractualisation et concertation font désormais partie intégrante de l’action publique.

Pourquoi elle n’a pas donné tous les effets attendus. Parce qu’elle a été chargée de répondre seule à des problèmes localisés dans nos agglomérations mais d’origine et de portée mondiales : désindustrialisation et délocalisations économiques, pérennisation d’un haut niveau de chômage ou encore migrations démographiques. Et cela avec des moyens et des dispositifs inadaptés à ces mutations.

Pourquoi le moment est venu d’une réforme ambitieuse. La crise financière a réhabilité l’intervention politique dans l’économie tandis que le secteur public et la protection sociale sont apparus comme des facteurs de robustesse. Par ailleurs, les exigences du développement durable donnent à la politique de la ville une nouvelle légitimité. Enfin, alors que la première génération de CUCS arrive à échéance, les collectivités se trouvent confrontées à la révision générale des politiques publiques, à la réforme territoriale et à celle des finances locales avec la suppression de la taxe professionnelle et un nouveau système annoncé de péréquation (DSU notamment).

La réforme de la politique de la ville doit, selon nous, intégrer les principes suivants :

    • le partenariat de tous les acteurs impliqués dans la politique de la ville – Etat, communes, EPCI, départements, régions, associations -, car la concentration des difficultés implique celle des moyens d’actions, en particulier en Ile-de-France où la carte intercommunale reste à compléter.

    • l’engagement solidaire de l’Etat aux côtés des pouvoirs locaux, qui doit mobiliser toutes ses politiques de droit commun, pour faire de la politique de la ville un levier démultiplicateur,

    • la lisibilité, la stabilité des règles contractuelles, procédures et moyens, la fragilité des situations locales exigeant un cadre d’action consolidé et une claire répartition des rôles,

    • la garantie de ressources aux collectivités les plus pauvres, selon l’objectif de péréquation financière affirmé par la Constitution,

    • la poursuite de la rénovation urbaine et de son financement, avec programmation d’un « ANRU 2 » dès 2012,

    • l’inscription des contrats de ville dans des projets territoriaux de développement durable, qui articule un renouvellement urbain à haute valeur ajoutée environnementale avec une stratégie de cohésion sociale multisectorielle : formation, insertion, emploi, économie solidaire et développement, logement, mobilité, éducation, santé, prévention, action culturelle, etc.

Nous invitons le gouvernement à prendre en compte ces recommandations et à associer étroitement les élus locaux à la refondation de la politique de la ville : c’est pourquoi nous allons proposer dans les prochains jours huit orientations stratégiques et demanderons à être reçus par le Premier ministre pour les lui présenter.

LE BUDGET DE REVOLTE EST ADOPTE : LE COMBAT COMMENCE POUR LES DEPARTEMENTS

Aujourd’hui, jeudi 8 avril, le Conseil général de Seine-Saint-Denis a adopté son budget de révolte, inscrivant dans ses recettes une partie de la dette de l’Etat à l’égard du département.

Le combat est donc lancé et j’entends que le gouvernement s’acquitte enfin de sa dette vis-à-vis des habitants de la Seine-Saint-Denis.

Mais ce combat est d’abord le combat de tous les départements, victimes comme la Seine-Saint-Denis de la faillite de l’Etat-Sarkozy et de son désengagement vis-à-vis des collectivités locales.
La révolte initiée en Seine-Saint-Denis restera comme le point de départ d’une fronde grandissante des départements, à laquelle le Premier Ministre aura le devoir de répondre dans les plus brefs délais.

Face à trente ans de décentralisation, pourra-t-il assumer plus longtemps le saccage des services publics locaux et l’étranglement financier des territoires de la République ?

Je suis déterminé à obtenir le remboursement de mon dû, et le large soutien qu’ont exprimé les départements à l’égard de ma démarche prouve que cette détermination est partagée.
 
Communiqué de Claude Bartolone,
Président du Conseil Général,
Député de la Seine-Saint-Denis