François Hollande s’est rendu lundi 20 mars en Seine Saint Denis afin de se se recueillir avec des jeunes élèves et des professeurs après l'atroce tuerie de Toulouse. A 11h, au milieu des élèves l’école Jean-Jaurès du Pré-Saint-Gervais il a observé une minute de silence, à l’unisson de ce qui se passait au même moment dans toute la France.
Le candidat avait redit mardi matin sur BFMTV-RMC qu'il suspendait sa campagne "pour quelques heures, pour quelques jours" après la tuerie de Toulouse. Après sa rencontre avec la communauté éducative de l’école Jean-Jaurès, François Hollande s'est ensuite rendu à pied à la mairie du Pré-Saint-Gervais où pendant près d'une heure, il a assisté à une réunion de représentants des cultes musulman, juif, catholique et protestant.
Alors que le directeur d'une école juive avait dit attendre "des pouvoirs publics de l'apaisement", M. Hollande a répondu: "je retiens ce mot d'apaisement qui correspond à la nécessité du moment, et à la responsabilité que nous devons tous avoir". "L'apaisement ne veut pas dire ignorance des problèmes ou faiblesse, mais au-delà de la fermeté des actes, nous devons sans cesse apaiser", a poursuivi le candidat à la présidentielle. "Comment voulons-nous vivre ensemble ? C'est la question majeure. Comment arriverons-nous à être meilleurs ?"
C'est "un acte raciste", "nous devons nommer les choses pour ne pas ajouter au malheur", a-t-il dit, en référence à une citation célèbre d'Albert Camus.
Le candidat, saluant les passants, serrant des mains, s'est ensuite rendu dans un restaurant de couscous où M. Bartolone, qui fut maire du Pré-Saint-Gervais, avait convié trente jeunes d'origines très diverses.
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