Madame, Monsieur,
Vendredi 18 Mars au soir et samedi 19 au matin, a été scotchée devant les écoles sur les panneaux des parents d’élèves une lettre pétition signée de la FCPE dans laquelle le Maire est accusé d'avoir expulsé la FCPE de ses locaux.
C'est une contrevérité et une malhonnêteté intellectuelle.
Voici les faits:
La FCPE est hébergée à titre gracieux et depuis quelques années au 4 rue Charron dans un habitat assez ancien.
Ce bien qui appartenait à la ville a été vendu au propriétaire du fond de commerce ( point presse) situé au rez-de-chaussée, à sa demande. La ville a accepté la vente puisqu'elle n'avait pas l'utilité de ce bien.
La FCPE a été prévenue depuis plusieurs mois de ce changement d'affectation. Un local situé au 26 rue du Moutier, à moins d'une centaine de mètres, au rez-de-chaussée lui a été proposé. Ce sont des locaux en très bon état et de même superficie.
Voici plus de deux semaines, la présidente et un des vice-présidents ont été reçus en mairie à leur demande.
Ceux-ci nous ont fait savoir que ce local était trop petit pour y tenir des réunions de plus d'une quinzaine de personnes. Nous avons donc proposé à l’utilisation des salles de la mairie, celle-ci étant toujours gardiennée et il suffit de traverser la rue pour y accéder. Cette proposition a été refusée. Comme celle d'utiliser des réfectoires d'école pourtant toujours et très souvent mis a disposition gratuite des parents qui en font la demande. Nous avons ensuite étudié une de leur proposition qui était d'attribuer des salles inutilisées de la bourse du travail en nous rendant sur place. Cette proposition avait notre assentiment.
Ces salles étant gérées par convention par la CGT, nous nous sommes donc adressés, dès le lendemain, à ce syndicat qui a refusé de laisser ces salles puisqu'eux-mêmes avaient été obligés d'en partir, en raison de dangers dus à l'ancienneté et au mauvais état du bâtiment.
Nous avons donc missionné, deux jours plus tard, nos services techniques pour avoir un avis autorisé. Ceux-ci ont confirmé la dangerosité de ces salles et l’impossibilité de les mettre à disposition d’une association.
L’Union locale FCPE a donc été prévenu qu’elle devait occuper le 26 rue du Moutier, notre première proposition, dans l'attente d'un local plus approprié que nous nous sommes engagés à rechercher, sachant que nous n'avions pas d'autre alternative pour l'instant.
Les services de la ville ont donc déménagé les meubles dans la semaine, le propriétaire étant pressé de récupérer son bien et ayant déjà fait preuve de beaucoup de patience. La FCPE s'étant engagée à trier et mettre en cartons ses documents pour finaliser le déménagement, ce samedi 19 au matin.
Des contacts pris avec des parents d’élèves de différentes écoles m'apprennent que ces affiches dénonçant la Municipalité ont été collées sans leur avis et leur accord.
De tels procédés sont inadmissibles. De plus, la concomitance de la proximité du vote et la mention du nom sur cette affiche de l’ancien Maire, candidat aux élections cantonales, nous troublent. Une association de parents d'élèves devant défendre les intérêts des enfants ne doit pas s’autoriser à prendre parti, même de façon déguisée, pour tel ou tel candidat. Ces façons de faire ne peuvent que discréditer ceux qui les utilisent.
Nous avons dû, pour des raisons de proximité de bureau de vote et pour respecter la loi électorale, faire procéder à l’enlèvement ou faire recouvrir ces affiches pour que le scrutin ne puisse être entaché d’illégalité. Ce qui a été fait avant l’ouverture des bureaux.
Notre façon de concevoir le partenariat avec les parents d'élèves, FCPE ou autres, comme avec les équipes enseignantes, dans l'objectif d'améliorer les conditions d'accueil de nos élèves, est d'un tout autre ordre.
Nous tenions à rétablir la vérité des faits auprès de tous les parents d’élèves élus et à vous donner notre position.
Cordialement.
Jacques Salvator Maire d’Aubervilliers et Daniel Garnier Maire Adjoint à l'enseignement
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