Socialiste Aubervilliers

Pouvez-vous nous donner un coup de main pour la "logistique" de notre AG à Aubervilliers le week-end des 19 et 20 mars 2011 ?

Le Réseau « Sortir du nucléaire » va tenir sa prochaine assemblée générale (AG) à Aubervilliers (Seine-St-Denis, 93) du samedi 19 mars à partir de 9h au dimanche 20 mars 2011 jusqu’à 13h au Centre international de séjour. Chaque année le Réseau sollicite ses contacts locaux pour aider à la logistique de ces AG.

Voici quelques exemples de l’aide que vous pourrez apporter dans le cadre de notre Assemblée Générale : installer et décorer la salle ; flécher l’accès au Centre international de séjour ; aider à l’accueil des participants ; tenir le stand « encas » pendant l’AG (y seront proposés gratuitement des boissons chaudes ou froides, des fruits, des petits gâteaux, … ; tenir le stand de diffusion et vente des supports d’information et de sensibilisation proposés par le Réseau (livres, brochures, autocollants, …) ; faire circuler les micros dans la salle pendant les débats de l’AG…

Les frais que vous auriez éventuellement à engager pourront vous êtres remboursés sur justificatifs. Les repas et si besoin, l’hébergement vous seront offerts. Et si votre participation à l’organisation le permet, vous pourrez assister aux débats de l’AG (le droit de vote étant néanmoins réservé aux groupes adhérents à jour de cotisation). Cela vous donnera l’occasion de mieux connaître le Réseau, de rencontrer les représentants de groupes ou les salariés.

Si vous êtes partants, merci de répondre à ce mail en nous donnant quelques informations (que l'on vous précise ci-dessous). Par la suite et pour affiner l’organisation, nous vous recontacteront par courriel ou téléphone.

Merci d’avance pour votre participation

Cordialement,

Pour le Réseau « Sortir du nucléaire »

Régis Delhomme et Maloin

-Je m’inscrit comme bénévole pour l’assemblée générale du samedi 19 mars et dimanche 20 mars 2011 au Centre international de séjour d’Aubervilliers.

 Nom prénom :

 Téléphone fixe ou portable :

 Adresse :

 Courriel :

-Ma disponibilité : Entre le vendredi 18 mars après midi et le dimanche 20 mars après midi :

-Je prendrai les repas sur place au Centre : (supprimer les mentions inutiles)

 Vendredi 18 mars soir : OUI/NON

 Samedi 19 mars midi : OUI/NON

 Samedi 19 mars soir : OUI/NON

 Dimanche 20 mars midi : OUI/NON

 Repas végétarien ou non végétarien : OUI/NON

-Je suis plus particulièrement intéressé pour donner un coup de main à : (Supprimer les taches qui ne vous intéressent pas)

 Installer et décorer la salle   

 Flécher l’accès au Centre international de séjour  

 Aider à l’accueil des participants  

 Tenir le stand « encas » pendant l’AG (y seront proposés gratuitement des boissons chaudes ou froides, des fruits, des petits gâteaux, …  

 Tenir le stand de diffusion et vente des supports d’information et de sensibilisation proposés par le Réseau (livres, brochures, autocollants, …)  

 Faire circuler les micros dans la salle pendant les débats de l’AG.

renvoyer ce courriel à  [email protected] (l'expéditeur de ce message)

merci.

 

STOP aux restrictions du droit au séjour pour soins !

Etrangers, rentrez chez vous ! Vous trouverez bien des médicaments quelque part... La menace Besson plane depuis plusieurs mois maintenant sur la vie des étrangers malades résidant sur le territoire français, et elle pourrait très prochainement être mise à exécution. Dans une dizaine de jours (2 février 2011), les sénateurs commencent à examiner ce projet de restriction du droit au séjour pour soins ; un amendement qui mise sur la confusion pour imposer une politique xénophobe et inconsciente. AIDES et ses partenaires se mobilisent.

Les personnes étrangères gravement malades présentes sur le territoire français depuis plus d'un an peuvent bénéficier du droit au séjour pour soins si elles n'ont pas accès à un traitement dans leur pays d'origine. C'est écrit dans les textes de loi : cette mesure concerne les pathologies graves telles que les cancers, la séropositivité au VIH, le sida, les hépatites, dont l'absence de prise en charge "pourrait entraîner des conséquences d'une exceptionnelle gravité", à savoir un handicap sévère et un décès à plus ou moins brève échéance. Remettre en cause ce droit et mettre en péril la vie de milliers de personnes : il fallait donc oser. Mais rien n'effraye notre gouvernement, dont la témérité n'a d'égal que l'obstination.

Signez la pétition !

En proposant de remplacer la notion "d'accès effectif" au traitement par celle de "disponibilité", l'amendement Besson impose une définition floue de l'accès au traitement dans le pays d'origine de la personne et condamne les plus vulnérables.

Depuis 2010, AIDES, l'observatoire de la santé des étrangers (ODSE), le collectif inter associatif sur la santé (CISS), la fédération nationale d'accueil et de réinsertion sociale (FNARS) et l'union nationale interfédérale des organismes privés sanitaires et sociaux (UNIOPSS) se mobilisent pour que les personnes étrangères malades qui vivent en France continuent de bénéficier du droit au séjour pour soins, qui est aussi le droit de vivre.

Aujourd'hui, AIDES lance une pétition pour demander le retrait de cette disposition et le retour à la notion d'"accès effectif" au traitement.

Le collectif "L'éducation est notre avenir" appelle à manifester de façon unitaire samedi 22 janvier 2011. Le Parti socialiste soutient cette action et je te propose de venir sous la bannière du PS participer à cette manifestation.

 

Rendez-vous des socialistes à Port Royal

samedi 22 janvier à 14h

(RER B Port-Royal)

 

Conférence Terra Nova

La ville de Bondy organise 2 conférences dont tu trouveras ci-joint les cartons d'invitations. 

La première conférence de Terra Nova avec Audrey Pulvar intitulée « Banlieues et médias : un rendez-vous manqué ? » aura lieu le 19 janvier à 20h30 à l’espace Chauzy.

- La seconde conférence intitulée « La République, plus forte que les communautarismes ? » aura lieu le mercredi 2 février 2011 à 19h à l’espace Chauzy, avec Rokhaya Diallo, présidente des Indivisibles de la République et Patrick Lozès, président du CRAN. 

Téléchargement Invit terra nova

Téléchargement Invit terra nova2

Réponse à la tribune de l'Union du nouvel Aubervilliers - décembre 2010

A la question posée par l’Union du nouvel Aubervilliers et, comme indiqué dans le premier journal de l’environnement de mai dernier ou, à nouveau aux Assises de la propreté et du cadre de vie du 4 décembre dernier, nous répondons que la ville d'Aubervilliers a bien bénéficié d'un budget de nettoiement supplémentaire pour 2010 de 100 000 euros sur un budget total supplémentaire de 665 000 euros alloué, par Plaine commune, pour les huit villes de l'agglomération.

Ces crédits ont permis de renforcer le nettoiement le week-end en mettant en place des balayeuses de 16h à 22h les samedi et dimanche, aux quatre-chemins, avenue Jean Jaurès et avenue de la République. Cela s’ajoute au budget consacré au nettoiement pour Aubervilliers de 1 028 000 euros pour le fonctionnement et 185 000 euros pour l’investissement.

L’investissement s’est fait, outre dans les engins de nettoiement, dans de nouvelles corbeilles de rues avec réceptacles et dans des distributeurs de sacs à déjections canines. Au vu des montants concernés, ces investissements se font de manière progressive chaque année (investissement pluriannuel). De même en est-il des colonnes enterrées pour la collecte : du verre, des emballages et des ordures ménagères. Pour 2010, ce sont 26 colonnes qui ont été installées sur trois sites : 112 rue Cochennec, 10 rue Hemet, et 62-68 avenue République.

Au-delà du nettoiement, l'amélioration du cadre de vie passe aussi par l'éducation et le civisme des populations. C'est pourquoi les élus d’Aubervilliers avaient largement porté au sein du bureau communautaire de Plaine commune la question de la nécessité de réaliser régulièrement des campagnes d’information et de sensibilisation sur la propreté et, de manière plus générale, sur le civisme.

La campagne "Ma ville, je l'aime, j'en prends soin", qui a démarré sur internet en novembre et par voie d'affichage en décembre de cette année, répond à cette demande. Elle se poursuivra par d'autres temps forts, dont la réalisation d'un clip vidéo pour la conception duquel tout Albertivillarien peut participer (Pour s'inscrire, allez sur le site http://mavillejenprendssoin.com/ ).

Les Assises de la propreté et du cadre de vie du 4 décembre ont permis de mettre en avant les évolutions. Il apparaît que les tonnages de matériaux apportés en déchèterie ont progressé de 44% par rapport à 2009 et que les visites ont augmenté de 25%. Cet outil offre une véritable solution aux Albertivillariens qui souhaitent se débarrasser de leurs déchets (gravats, tous venants,…) qu’ils soient habitants, artisans ou commerçants. Sa promotion devra être poursuivie afin qu’il soit encore plus connu.

L’année 2010 a été marquée également par la montée en puissance des actions répressives en matière de lutte contre les dépôts sauvages. D’une part, ce sont près de 200 notes de frais qui ont été émises en 2010 par les agents assermentés de l’unité territoriale propreté d’Aubervilliers, contre 85 en 2009. D’autre part, la police municipale, qui s’est structurée grâce aux recrutements effectués depuis notre élection en 2008 (directeur prévention sécurité, chef de police, adjoint de police, policiers municipaux), intervient désormais sur le sujet : 19 verbalisations ont été réalisées sur les dépôts sauvages en 2010.

La police municipale est également un acteur public important du respect des règles d’occupation de l’espace public. Le non-respect de ces règles est source de nuisances diverses : environnementales, sécurité des personnes, gêne pour le passage des bennes à ordures ménagères, privatisation indue de l’espace public qui nécessitent une intervention de services de police municipale : mécanique sauvage (124 interventions), stationnement abusif (3242 interventions), occupation inadaptée de l’espace public (30 interventions )….

Les Assises permettent aussi de redessiner de nouvelles perspectives pour 2011 et de fixer de nouveaux objectifs :

- déployer de manière large les actions de communication propreté auprès de tout public
- poursuivre la montée en puissance des actions de répression (verbalisation et notes de frais)
- résoudre le problème posé par la collecte de sacs verts aujourd'hui non ramassés systématiquement
- travailler à l’implication plus grande des bailleurs sociaux à la politique propreté
- renforcer le tri sélectif dans les bâtiments publics et les écoles primaires
-poursuivre les actions de sensibilisation au tri
-installer des sanisettes aux quatre-chemins
-poursuivre les investissements dans le mobilier urbain (containers enterrés, corbeilles, distributeurs de sacs à déjections canines)
-reconduire les actions de nettoiement le week-end
-réaliser les travaux de voirie prévus pour 2010 (Commandant L’herminier, rue de Presles, rue Hemet, rue André Karman), qui faciliteront le nettoiement et lutteront contre l’impression générale d’état dégradé de la ville
-améliorer la réactivité des services sur le nettoiement des affichages illicites (autocollants, ..) en créant un nouveau poste au sein du service d’intervention sur la voirie
-lancer des études sur l’enfouissement des réseaux et armoires électriques appartenant à différents concessionnaires

Notre politique en matière de propreté est donc clairement, avec ce rendez-vous régulier que sont les Assises, de rentrer dans une démarche d’amélioration continue. C’est en ce sens que nous avons mis en place un baromètre de la propreté, qui permet de voir certes les progrès à réaliser mais aussi les points positifs de notre action. Mais n’oublions pas que la propreté est une politique particulière dans le sens où les habitants sont à la fois porteurs d’exigences et acteurs de la propreté de leur ville. La propreté, « c’est l’affaire de tous ! ».

Actions de communication, d’éducation à la propreté, de répression, moyens mis à disposition des habitants pour évacuer leurs déchets, tels sont les piliers sur lesquels nous avançons.

Véronique Le Bihan
Adjointe au Maire d'Aubervilliers

AG de section

  MERCREDI 26 JANVIER 2011 A 20H30 - 167 rue André Karman 

L’ordre du jour proposé est le suivant : 

-        Nouveaux adhérents, 

-        Actualités locales 

-        Débat : Côte d’ivoire, Tunisie, le long chemin vers la démocratie ?

 Dimanche 30 janvier 2011 De 9h00 à 14h00 au local de section, 

Aura lieu un séminaire de travail convivial sur la politique locale, suivi d’un buffet de reprise des cartes. 

Je te rappelle enfin que, Tous les mardis A 19h00 au local de section A lieu le comité de campagne.

Tunisie : l’espérance démocratique

 



Par Marc Guerrien

 

La révolte quasi spontanée de larges parties de la population tunisienne au cours de ces derniers jours a abouti au résultat, absolument inimaginable il y a encore quelques mois, du départ du pouvoir de son chef incontesté depuis 22 ans, Zine El-Abidine Ben Ali. Chacun aura vu les spectaculaires images de sa fuite en avion, personne ne voulant donner refuge à ce Président qui avait bâti toute sa réputation sur sa capacité à contrôler de façon autoritaire et brutale la situation intérieure, et qui s’est retrouvé nu lorsqu’il s’est fait déborder par la rue, et lâcher par l’armée.

Personne ne semble savoir précisément ce qui va sortir maintenant de cette révolte. Compte tenu du caractère spontané et peu structuré de ce mouvement né d’un ras-le-bol général quant à la situation sociale, économique et politique de la Tunisie, il faut rester très prudent et ne pas sous-estimer le risque que tout cela ne dégénère en violences généralisées qui aboutiraient à l’installation d’un pouvoir contrôlé par l’armée.

Cependant, l’espoir suscité par ce mouvement est énorme, et il va sans doute au-delà même de la Tunisie tant c’est la première fois que l’on assiste à une situation de ce type dans un pays arabe, à savoir l’obtention du départ du dictateur sous la pression de forces internes, par la révolte même de la population, et non sous la pression de l’étranger, ou à la suite d’un coup d’Etat de palais.

C’est peut-être le signe que quelque chose peut changer dans les années à venir dans cette partie du monde. Le fait que, apparemment, les mouvements religieux islamistes fanatiques ne soient pas (ou pas seulement) derrière cette révolte d’une jeunesse qui semble aujourd’hui plus aspirer au progrès qu’au retour vers le Moyen Age, est également un grand facteur d’espoir. Que les Tunisiens aient fait le choix d’agir pragmatiquement au niveau où ils peuvent le faire, en s’en prenant à leurs propres responsables politiques, plutôt que s’en remettre à Dieu ou de rejeter toute la responsabilité des frustrations sur l’étranger (auparavant le colonialisme français, puis l’impérialisme américain, avec en toile de fond permanente le sionisme israélien), traduit un changement d’approche encourageant.

Après une transition démographique très brutale et rapide, qui a vu la population tripler en un demi-siècle, pendant que les modes de vie évoluaient radicalement par la forte diminution des taux de fécondité (et donc par la force des choses le changement des structures familiales et des pratiques socioculturelles), la Tunisie et ses voisins du Maghreb ont aujourd’hui une occasion exceptionnelle de sortir de l’autoritarisme et de la léthargie pour bâtir un modèle nouveau de société, plus démocratique, plus progressiste, plus juste et plus productif.

La stabilisation démographique, qui annonce le vieillissement progressif d’une population encore très jeune, la hausse constante des taux d’alphabétisation, notamment des femmes, et l'élévation progressive des niveaux d’éducation en Tunisie comme dans l’ensemble des pays du Maghreb suscitent une grande espérance quant à la capacité des peuples arabes à s’organiser eux-mêmes, à créer les conditions politiques de leur développement, à concevoir de façon plus constructive la chose publique, sans avoir besoin d’ingérences étrangères ou du paternalisme de « tuteurs » envahissants.

Le gouvernement Sarkozy, par sa passivité et son soutien de facto au régime tunisien pendant cette crise, a manqué une occasion de redorer le blason de notre pays dans cette partie du monde, avec laquelle nous avons pourtant tant de liens historiques. Discrètement, humblement mais efficacement, la France et l’Europe doivent à présent être aux côtés des Tunisiens et de leurs voisins pour accompagner, sans ingérence, le changement espéré. Quoiqu’il en soit, il est probable, au vu de la tournure des événements, que le départ de Ben Ali et un changement de leader ne satisfera pas le peuple Tunisien. C’est sans doute d’une véritable révolution que ce pays a besoin, avec la mise en place de nouvelles institutions et pratiques politiques qui permettent l’émergence d’un Etat à la hauteur de l’immense espoir suscité par la mobilisation de ces dernières semaines.

Pour la démocratie en Tunisie