Pour vous et avec vous !

"Précisions" (Aubermensuel - Mars 2007)

Vous êtes nombreux à nous interroger sur la Redevance d’Enlèvement des Ordures Ménagères (REOM) que nous avons évoquée dans la tribune du mois de février.

Il s’agit de remplacer l’actuelle Taxe (TEOM) [1] par un système qui tienne mieux compte du service rendu. Le montant d’une telle redevance est calculé en fonction de la quantité de déchets résiduels produits par chaque foyer (après tri sélectif).

Ce mode de prélèvement, plus juste, incite à réduire le poids des « ordures » pour diminuer d’autant le coût global et donc nos factures individuelles. Les dépenses de gestion en seront diminuer, l’amélioration du tri permet la valorisation des déchets (production énergétique, vente de matériaux recyclés…), de solliciter des aides et entrer dans une logique de développement durable.[2]

La Communauté d’agglomération du Grand Besançon – composée en grande partie d’habitat collectif – a été pionnière et a démontré que cette forme nouvelle de prélèvement a atteint la quasi-totalité des objectifs pressentis.

Les élus socialistes et républicains insistent sur cette possibilité de modification de la fiscalité parce qu’ils veulent explorer toutes les possibilités de retrouver un équilibre budgétaire sans recourir systématiquement à l’augmentation des impôts.

Impulser la réflexion sur de telles questions est de la responsabilité des élus à qui vous avez confié un mandat.

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[1] Le propriétaire est redevable de la TEOM qu’il répercute dans les charges. Le taux  actuel est de 6,40 % (de la valeur locative). Les dépenses pour l’enlèvement et le traitement des ordures ménagères s’élevaient en 2004 à 5,8 millions d’Euros.
[2] Pour en savoir plus : AMORCE – 04 72 74 09 77

Soutien aux familles : vers un « collège des parents » ? (Aubermensuel - janv. 2007)

Selon le rapport annuel de l’ODAS , publié en décembre 2006, le nombre d’enfants en danger a augmenté de 15 %. Ce chiffre révèle des situations de carences éducatives que les services sociaux ne sont pas toujours à même de prévenir.

Sont en cause bien sûr la précarité des familles mais de plus en plus souvent leur isolement face aux difficultés de la société à créer du lien social.

Des Réseaux d’écoute, d’appui et d’accompagnement des parents (REAAP) se constituent depuis la circulaire de création du 9 mars 1999. Il en existe en Seine-Saint-Denis  et de nombreux professionnels se mobilisent pour les animer.

Aujourd’hui, des parents émettent eux-mêmes le souhait de se saisir de cette démarche et revendiquent une implication nouvelle pour créer un lieu d’échanges, de médiation et d’entraide qui complètera utilement le travail des institutions et des professionnels. Un débat sur ce thème a été organisé par la revue Repères + le 21 décembre 2006 à Aubervilliers .

Aussi, devant cette prise de conscience collective, il faudra faire du soutien à la parentalité, une priorité du programme de réussite éducative et l’intégrer dans les négociations avec l’Etat sur le Contrat urbain de cohésion sociale.

Nouvelle démonstration de la politique musclée de certaines fonctionnaires de police qui, soutenus par le ministre de l’intérieur oublie les lois de la République

En effet, la presse s’est fait l’écho récemment d’une intervention policière survenue le 9 janvier dernier particulièrement inadmissible dans sa forme quand nous savons que celle-ci s’est déroulée sur le territoire français.

Probablement à la suite d’une décision de justice, un campement Roms de Saint-Denis a fait l’objet d’une « visite » de fonctionnaires de la police judiciaire de Seine-Saint-Denis. Celle-ci aurait eu un caractère humiliant et brutal contraire à la déontologie policière.

Même s’il s’agit d’un comportement très minoritaire, celui-ci est la conséquence des propos d’exclusion que ne cesse de professer Nicolas SARKOZY. Lui qui passe son temps à faire passer des lois pour cacher ses mauvais résultats oublie que la France est un Etat de droit.

A ce titre, il est lui même assujetti aux règles qu’il édicte. Il se doit à cet égard d’être exemplaire dans le respect des droits de l’homme et des libertés inscrits dans notre Constitution ; non seulement irréprochable mais également un modèle.

La police nationale dont les interventions demeurent légitimes dès lors qu’elle respecte les lois et règlements de la République ne peut, si les faits sont avérés, agir ainsi dans le total irrespect de la dignité humaine et des droits de la défense.

Toute la lumière devra être faîte et cela de façon très urgente sur l’attitude de quelques fonctionnaires au demeurant marginaux.

De tels agissements ne peuvent pas être tolérés et dès lors qu’une plainte aura été déposée, la justice devra se prononcer le plus rapidement possible.

La France que la philosophie des Lumières et la Révolution de 1789 ont fait émerger comme le pays des Droits de l’Homme et des Libertés ne doit pas sombrer dans ce qui apparaît comme un arbitraire sous le coup des ambitions présidentielles d’un ministre de l’intérieur prêt à tout.

Evelyne YONNET fait son cinéma !

Les collectivités locales doivent-elles soutenir la cinéma ? "Oui, il faut soutenir le cinéma. Avec plus de d'un million d'entrées chaque année, les 23 salles publiques du département offrent une véritable alternative aux multiplexes commerciaux et (...)."

Retrouvez l'intégralité de la tribune d'Evelyne YONNET paru dans "Seine Saint Denis - Le Magazine" du mois de décembre 2006 : Téléchargement 93magazine__cin018.pdf

Situation des jeunes à Aubervilliers : entretien radiophonique avec Jacques SALVATOR, Brahim HEDJEM et Bernard VINCENT (RFI - 12 décembre 2006)

A l'occasion des Rencontres Jeunnesse qui viennent de s'achever à Aubervilliers, retrouvez le reportage diffusé par Radio France International sur la situation des jeunes de notre ville lors duquel intervient Jacques Salvator, Bernard Vincent et Brahim Hedjem, adjoints au maire :
Téléchargement grands_reportages_20061212_1110-20k.wma

Bonne écoute !

"Ségolène Royal : le choix démocratique des socialistes de Plaine commune" (En commun - déc. 2006)

Les citoyens exigent une réelle participation au processus de décision qui engage l’avenir collectif d’un territoire. Cette aspiration à plus de démocratie est très forte désormais. Les élus socialistes, attachés au renforcement de notre démocratie, entendent y répondre très clairement.

C’est sur ce même principe que le parti socialiste a organisé un grand débat interne pour désigner sa candidate à l’élection présidentielle. Et aujourd’hui, Ségolène Royal est la candidate de la première formation politique de gauche en France, en situation de remporter le combat face à la Droite et l’Extrême droite. Ce sera la première femme dans l’histoire politique de notre pays à avoir la réelle possibilité d’être présidente de la République.

Beaucoup d’espoirs sont placés dans cette candidature. Les responsables et élus socialistes locaux seront tous engagés derrière elle. Nous savons ce qu’attendent de nous et d’elle les habitants de nos villes qui subissent pour une majorité d’entre eux les conséquences désastreuses de la politique gouvernementale. Cette campagne électorale qui va se poursuivre de plus en plus activement devra être l’occasion renouvelée de rencontrer, débattre, écouter et entendre chacune et chacun sur ses préoccupations et ses attentes pour l’avenir de notre bassin de vie. Plusieurs initiatives seront organisées dans les mois à venir sur l’ensemble du territoire intercommunal.

Vous pouvez compter sur les élus socialistes pour veiller à ce que la voix des habitant(e)s de nos villes, vos aspirations, soient prises en compte dans la gestion au quotidien du service public rendu par Plaine Commune. Nous sommes confiants sur notre capacité collective à faire bouger la politique et créer les conditions d’un véritable changement pour le pays et dans nos villes. En mai 2007, nous avons collectivement un devoir de gagner !

Le groupe PS de Plaine Commune : 01.55.93.57.48
www.plainecommune-socialiste.com
Stéphane Privé, Farid Ouallouche et Rose Gomis (Saint-Denis)
Jacques Monzauge et Bernard Vincent (Aubervilliers)
Daniel Goldberg et Bacar Soilihi (La Courneuve)
Christian Pernot et Michel Fourcade (Pierrefitte-sur-Seine)
Nicole Riou et Armand Atlan (Stains)
Didier Desnoues (Villetaneuse)
Bruno Le Roux (Epinay-sur-Seine)

"2006 : Année citoyenne" (Aubermensuel - déc. 2006)

Après une fin 2005 marquée par les violences dans les banlieues, Aubervilliers a souhaité cette année mettre en exergue sa jeunesse. Les Rencontres de la Jeunesse ont été l’occasion pour tous de porter un regard plus attentif sur notre jeunesse et pour les jeunes de reformuler leurs craintes et leurs attentes. Des travaux en ateliers menés pendant 8 mois, aux débats et moments festifs, nos jeunes concitoyens ont pu exprimer leurs projets et revendications. Lors d’une manifestation de clôture et d’étape le vendredi 8 décembre à l’espace FRATERNITE nous en débattrons ensemble.

En 2006, notre ville a organisé aussi une consultation sur le droit de vote et d’éligibilité de tous les résidents étrangers pour les élections locales. Une initiative forte pour convaincre le législateur de reconnaître enfin une citoyenneté de résidence à nombre de femmes et d’hommes qui participent activement à la vie locale.

2006 est également l’année du renouvellement des représentants des locataires au conseil d’administration de l’OPHLM : faire entendre la voix des habitants de nos cités tel est l’enjeu de ces élections auxquelles tous les locataires -français ou étrangers – sont conviés.

En 2006 nous avons commémoré pour la première fois cette année l’abolition de l’esclavage et ainsi participé au nécessaire travail de mémoire.

2007 sera une année d’élections nationales majeures. Pour faire valoir vos opinions, inscrivez vous en mairie avant le 31 décembre sur les listes électorales.

Bonnes fêtes. A l’année prochaine !

Qu’attend la municipalité de ces rendez-vous avec les jeunes ? - Entretien avec Jacques SALVATOR, maire adjoint à la Jeunesse

Qu'attend la municipalité de ces rendez-vous avec les jeunes ? "Après une période d’écoute, renouveler nos engagements envers la jeunesse, puis avec les jeunes eux-mêmes, tenter de les réaliser eux-mêmes, tenter de les réaliser en appliquant les principes qui animent notre action : promouvoir les droits de la jeunesse à l’éducation, au logement, à la santé, à la formation, à l’emploi et aussi à la sécurité (de nombreux jeunes sont victimes de violence).

Respecter la parité fille-garçon dans la nature des initiatives, des programmations et dans le partage des responsabilités.

Lutter contre les discriminations, l’accueil du Président de la Haute Autorité de lutte contre les discriminations lors de la soirée du 8 décembre témoigne de cette préoccupation.

Rechercher l’égalité réelle en faisant bénéficier les jeunes qui possèdent le moins de patrimoine privé et de réseaux sociaux d’un soutien public adapté pour l’accompagnement scolaire, l’accès au sport, aux vacances, aux activités culturelles.

Faire émerger le désir de citoyenneté par une connaissance partagée des droits et l’explication systématique des devoirs à l’égard de toutes les institutions et des autres."

Vendredi 8 décembre : rencontrez la jeunesse d'Aubervilliers et Louis SCHWEITZER, Président de la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l'Egalité

Bonjour,

Vous trouverez ci-joint l'invitation pour une grande soirée avec les jeunes d'Aubervilliers en présence de Louis SCHWEITZER, Président de la HALDE ainsi que le déroulement de la soirée.

A bientôt,

Jacques SALVATOR
Maire adjoint à la jeunesse

Télécharger l'invitation :
Téléchargement invitation_rencontres_jeunesse_081206.pdf
Téléchargement droul_dtaill_8_dc.pdf

Aide juridictionnelle : le gouvernement ne respecte pas ses engagements pour la Seine Saint Denis

"Le gouvernement, une nouvelle fois, ne respecte pas les promesses d’augmentation de l’aide juridictionnelle, alors même qu’un amendement, adopté par la commission des finances de l’Assemblée Nationale, permettait un abondement de 23 millions d’euros.

Cette décision gouvernementale contraint aujourd’hui les avocats du barreau de Seine-Saint-Denis à la grève jusqu’au 7 décembre prochain.

Dans ce département sinistré, comme vient de le confirmer un rapport sénatorial, la paupérisation des avocats est patente. Pour beaucoup d’entre eux, l’aide juridictionnelle constitue leur activité principale.

Face à cette situation, la Fédération du Parti Socialiste de Seine-Saint-Denis tient à apporter son total soutien aux avocats du département en grève, dans la mesure où il est essentiel que les personnes les plus démunies bénéficient d’une défense de qualité."