Jamais autant la situation n’à été aussi grave , les plus démunies vont subir les conséquences d’une crise économique , dans un contexte déjà peu favorable depuis plusieurs mois en matière d’emploi ou de logement comme le souligne¨Bruno Tardieu délégué national à ATD Quart Monde¨¨ceux qui ont du mal à s’en sortir vont souffrir, l’augmentation des prix , la montée du chômage les touchent en premier chef, les pauvres payent toujours les crises plus fort que les autres¨et comment ne pas ressentir un dégoût une frustration face à ce qu’ils entendent depuis quelque mois ( la valse des chiffres , le patron DEXIA qui veut partir avec 3,7 millions d’euros , la caisse d’épargne qui perd 600 millions d’euros ,alors que pour certains il ne reste même pas 50 euros par mois pour vivre c’est plutôt insultant, la gauche qui se cherche une identité devras que dis je dois apporter une solution rapide a cette situation(il n’y a pas pire que de se sentir exclus) et nous devons gens de gauche y réfléchir de toute urgence .
Demain des milliers d’emploi vont être sacrifiés, des centaines et des centaines vont voir leurs vies bouleversées, basculées dans une misère la plus total .
Avons-nous droit nous peuple de gauche de laisser faire sans rien dire , non je ne le crois pas il est grand temps de ce réveiller <
Yannick LE GOFF
Jaco
Quelle belle preuve de clarté, de courage et de créativité dans votre analyse qui, je n'en doute pas, est à même de redonner un espoir à la France !
Rédigé par : Antoine Wohlgroth | 31 octobre 2008 à 11:14
c'est beau la solidarité cocomuniste !!
la seine-st-denis est dans la m..... mais c'est pas nous c'est les autres !!!
Rédigé par : jaco | 31 octobre 2008 à 10:46
Pour alimenter le débat, voici ce qu'a dit Hervé Bramy lors de la séance du 23 octobre du conseil général.
M. le Président, mes chèr-e-s collègues,
La situation est effectivement préoccupante. La crise financière inquiète très justement nos concitoyens. Elle provoque également de la colère avec l’entrée de notre pays dans la récession, les plans de licenciements se multiplient, le nombre d’allocataires du RMI ne baisse pas, voire même augmente. Le pouvoir d’achat des salariés, le montant des pensions et des retraites régressent.
Cette crise est mondiale. Les chefs d’États se mobilisent, se concertent et veulent agir. Le Président de la République dit qu’il veut « refonder le capitalisme ». Nous pensons pour ce qui nous concerne qu’il faut le dépasser et inventer un autre système avec d’autres règles, d’autres critères qui accordent en toute circonstance la priorité au développement humain, à sa formation, à l’emploi.
L’inquiétude est grande aussi chez les élus qui dans les contraintes actuelles des politiques publiques mises en place par le gouvernement visent à la réduction des moyens. La posture du budget 2009 de la Nation, si rien ne change, sera salée pour le pays : c’est l’austérité assurée pour notre peuple : Services publics menacés, budgets sociaux amputés, postes supprimés… A l’autre bout, ce sont les chèques pour les banquiers.
J’en viens maintenant à ce qui fait débat dans la presse : la gestion de la dette de notre département.
Je voudrais faire plusieurs remarques.
1. la dette du Conseil général est importante certes, de l’ordre de 600€ par habitant à comparer aux 17 000€ de dette publique par individu. Cette dette avec le recours aux emprunts qui lui est liée est entièrement consacrée à l’investissement. C’est-à-dire aux réalisations utiles à la vie des séquano-dyonisiens.
Nos efforts de gestion durant la dernière période, celle de ma mandature, a permis une réduction de la dette de 15 M€. Nous avons également durant cette même période augmenté notre autofinancement de 49 à environ 80 M€. Le compte de gestion de l’exercice 2007 s’est conclu par un excédent non négligeable de 45 M€.
2. Un train ne doit pas en cacher un autre : depuis 2004, nous devons faire face aux redoutables conséquences de lois de décentralisation de M. Raffarin avec les conséquences financières que tout le monde connaît ici pour les avoir porté avec détermination sur le place publique. Nous parlons ici de sommes gigantesques, d’un montant cumulé de plus de 300 M€, sans que l’Etat, alors qu’il a reconnu les spécificités de la Seine Saint Denis, ne bouge le moindre petit doigt. Nous avons joué la transparence la plus totale lors de nos rencontres avec les différents ministres, l’alerte au Président de la République de l’époque, la réponse à l’enquête diligentée par la représentation parlementaire, nos colloques qui ont permis de mettre cartes sur table.
M. le Président, nous vous proposons de poursuivre, avec le même esprit d’ouverture. Pour ce qui nous concerne, nous voulons dans les cantons, dans le département, apporter notre contribution dans la confrontation et dans la recherche de convergences.
3. Notre conception de la gestion de la dette, de façon continue et permanente, s’est inscrite selon le principe d’une gestion active. Notre parti pris a été celui de gérer plutôt que de subir. Cela a été naturellement possible parce que cette activité s’est appuyée sur l’existence au sein de notre administration d’une solide équipe de fonctionnaires, mobilisés au quotidien sur l’actualité financière. Cette équipe mène un travail sérieux avec compétence et rigueur. Je veux les en remercier. Sans cette équipe, les élus n’auraient pas pu prendre les meilleures décisions au meilleur moment
4. La question est trop sérieuse, M. Le Président pour que soient tenus des propos approximatifs sur la situation financière du département. La nature des emprunts que nous avons contractés, selon les règles présentées en séance et en commission permanente sont ceux que les banques, dont notamment Dexia, nous ont continuellement et avec force arguments, pour ne pas dire pressions, proposés.
Les emprunts dont on parle sont à taux fixe jusqu’en 2011. Aucun risque n’est aujourd’hui réalisé pour aucun de ces emprunts. L’urgence ne doit pas être confondu avec précipitation. Le temps nous est donné pour agir dans la transparence et la concertation. C’est sens de la réunion programmée de la première commission, par son Président, Jean Jacques Karman, qui sera consacrée à un état des lieux de nos finances et de notre dette. Commission au cours de laquelle, nous organiserons une série d’auditions d’experts.
Cette réunion nous permettra d’envisager de premières propositions pour faire face à la situation en sollicitant l’accompagnement de l’Etat avec la dotation de 5 milliards € qui vient de décider pour aider les collectivités territoriales. Il nous faudra également examiner, à cette occasion, comment nous en sommes arrivés là. Les premières lois de déréglementation du système bancaire en France datent de 1984, celle qui a consacré le désencadrement public du crédit date de 1986 tandis que l’acte unique européen de 1992 a ouvert l’activité bancaire aux marchés.
5. Sommes nous la seule collectivité territoriale confrontée à cette situation. Bien sûr que Non ! Toutes les collectivités territoriales, notamment celles de gauche, qui développent une dynamique politique d’investissements pur répondre aux besoins de leurs populations sont concernées.
D’une certaine façon, on peut dire que la dette, sa gestion active et maîtrisée par les collectivités territoriales, sont devenus un levier de l’investissement. Ainsi la presse révèle les situations préoccupantes des finances des collectivités territoriales, dans notre département et à l’échelle du pays. Tulle, Brest, Saint Étienne, Lille qui a une dette de 1,7M € dont 57% sont adossés à des produits à risques.
6. La situation appelle donc à l’action face aux projets inquiétants et incertains. Face à la stigmatisation des collectivités territoriales et à leur abandon par l’État, il convient de se rassembler, de s’exprimer sans jeter doutes et imprécations sans suite.
M. Le Président, vous voulez sortir la Seine Saint Denis des ténèbres. Il ne faut pas la faire entrer dans l’apocalypse. Il faut agir dans la transparence. Car rien n’est impossible pour continuer de porter des politiques publiques originales au service de la population.
Pour ce qui nous concerne, il serait inconcevable et inacceptable, je le dis avec force, que ce soit la population qui face les frais de la crise financière, soit par l’augmentation de la fiscalité (qu’il faut réformer en taxant les actifs financiers), soit en diminuant les activités et les projets inscrits à l’ordre du jour.
Rédigé par : Antoine Wohlgroth | 29 octobre 2008 à 16:39
Il me semble que François Rebsamen, N° 2 du PS était au conseil d'administartion de Dexia et touchait 20 000€; Il vient juste de démissionner. Etrange, non?
Rédigé par : J G | 25 octobre 2008 à 16:56
effectivement les différents articles ou commentaires sur la toxicité de ces prêts consentis par dexia aux diverses communes, conseil général et communauté d'aglomérations de la seine saint denis sont très très inquiètants . et le silence du maire sur la réalité des finances de la ville ne peut qu'augmenter nos inquiètudes - tout cela donne raison à ceux qui fuient la seine saint denis quand ils ne sont pas demandeurs d'aide sociale - ayons une pensée émue pour les petits contribuables de seine saint denis
Rédigé par : jeannine vannier | 23 octobre 2008 à 10:52
J’ai entendu cette information sur France Info (retranscrite sur leur site Internet) :
"La Seine-Saint-Denis prise au piège des emprunts toxiques : les Echos racontent le casse-tête du département. Arrivé en mars dernier à la tête du conseil général, le socialiste Claude Bartolone explique dans les Echos qu’il a découvert une dette composée à presque 100 pour cent d’emprunts toxiques... Il dénonce l’attitude des banques, le laissez-faire des pouvoirs publics et l’inconscience de certains élus, il charge au passage son prédécesseur communiste Hervé Bramy pour avoir systématisé le recours à des produits financiers sophistiqués.
Deux chiffres qui vont résonner douloureusement aux oreilles des élus et des contribuables : l’encourt de la dette de la Seine-Saint-Denis s’élève à 864 millions d’euros, selon Claude Bartolone cité dans les Echos, l’annuité de remboursement peut passer d’un seul coup de 40 à 80 millions d’euros.
Les contribuables du 9-3 qui ont d’autres soucis seront contents d’apprendre qu’ils ont des prêts indexés sur le yen, le dollar et même sur le taux d’inflation américain. Comme la Seine-Saint-Denis, d’autres départements se sont laissés séduire par les offres des banquiers : des offres alléchantes, mais qui risquent de se payer très cher en pleine crise financière. Pour l’ancien président communiste du 9-3, Hervé Bramy, les budgets ont été votés normalement et personne n’avait conscience des risques. Quant à Claude Bartolone, il est furieux, il estime que les élus ont légué à leurs successeurs un risque au moins équivalent à celui des subprimes".
Alors peut-on avoir des précisions sur cette déclaration !
Mes amis communistes ont-ils subi les mirages de la spéculation .Le discours anti-capitaliste est-il à géométrie variable suivant qu'on est au pouvoir ou dans l'opposition .Je m'interroge un peu mais on fond à la lumière de l'histoire et des réalités économiques dans d'autres pays asiatiques dirigés par des Partis Communistes, j’ai peu d'illusion sur la "pureté révolutionnaire" des "avant-gardes" quand elles arrivent au pouvoir . Je perçois déjà que les camarades du PCF vont dire que je me baigne dans les fanges marécageuses de l'anti communisme .
Alors suis-je manipulé par "l'idéologie dominante".
A suivre .
Rédigé par : André Louis | 20 octobre 2008 à 14:26