Le Parti socialiste a dénoncé mardi 28 juillet, par l'intermédiaire du secrétaire national aux services publics, Razzy Hamadi, le choix par le gouvernement de présenter le projet de loi visant au changement du statut de la Poste en plein cœur de l’été. Ce changement de statut n’est justifié ni par le financement du développement de l’entreprise et de sa modernisation, ni par une soit disant « règle européenne » qui imposerait cette évolution.
Le 9 décembre 2008, la commission Ailleret remettait au Président de la république son rapport sur l’avenir de la Poste, alors même que nombre des participants n’en partageaient ni l’esprit ni les conclusions.
Depuis les interpellations publiques se sont multipliées : partis de gauche, syndicats, associations d’élus.
La volonté de garantir et de sauvegarder une entreprise publique dont l’utilité sociale et économique est reconnue par un grand nombre de français s’est affirmée.
Les enjeux sont lourds : l’aménagement du territoire et le lien social dans les zones rurales comme dans les quartiers populaires. A Aubervilliers, chacun sait les difficultés que les habitants rencontrent d'ores et déjà suite à la dégradation de ce service public. Cette évolution risque de ne faire que s'aggraver la situation.
Le Gouvernement a choisi de répondre aux protestations par le dédain, le cynisme et le silence.
L’avenir de la Poste concerne la nation et le débat ne saurait être confisqué ; le Parti socialiste réitère sa demande de référendum.
Il se mobilisera fortement pour soutenir la campagne organisée par le Collectif contre la privatisation de la Poste.
Lien vers le site du collectif contre la privatisation de la Poste
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